The Last of Us, les Derniers d’entre Nous
Naughty Dog, vous connaissez ? Oui. Surtout si le Cerveau vous parle de leur franchise-phare : Uncharted. Et bien le studio à l’oeuvre derrière les aventures de Nathan Drake décide de revenir frapper un grand coup dans la fourmilière conventionnelle en s’attaquant au genre Survival/Action. Certains joueurs du troisième épisode avaient déjà repéré un article de journal sur un comptoir, signalant que des scientifiques étaient toujours aux prises avec un champignon mortel. Et bien, visiblement, la science a perdu dans le scénario de The Last of Us ! Puisque Naughty Dog nous présente Joel, un homme dans la quarantaine, pragmatique et impitoyable, qui tente de survivre avec Ellie, une adolescente débrouillarde et agile, alors que l’humanité a été décimée par un agent contagieux qui transforme les survivants en sortes de cannibales survitaminés.
Cela fait un moment que le zombie lent et pataud est passé de mode (merci 28 Jours Plus Tard), fort heureusement. Mais devoir échapper à des meutes de chasseurs affamés ne suffit plus. Il faut maintenant lutter contre d’autres survivants, au risque de ne pas pouvoir accéder à certaines ressources vitales (munitions, nourriture, eau potable, etc.). Ce qui est novateur en soi. Jusqu’ici, il y avait toujours une sorte de notion utopique dans les jeux, à part quelques grands malades déjà contaminés sans le savoir. Là, ceux qui sont sains de corps le sont aussi probablement d’esprit pour la plupart : sans règle de civilisation, pourquoi faire semblant ? Un thème souvent abordé dans divers médias, mais rarement de cette manière.
Les doubleurs sont Ashley Johnson (Ben 10, La Couleur des Sentiments) pour Ellie, et Troy Baker pour Joel, grand habitué des doublages dans le domaine du jeu vidéo puisqu’il est, entre autres, la voix de Snow Villiers dans les deux Final Fantasy XIII, Double-Face dans Batman Arkham Asylum ou encore Abaddon dans Darksiders, pour ne citer que les plus célèbres.
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