Dispatch : 5 bonnes raisons d’y jouer, surtout si vous avez aimé The Boys

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Le Cerveau décroche son téléphone de bureau pour vous faire découvrir Dispatch, le jeu qui vous transformera en manager de des super-vilains reconvertis, bien plus fun qu’un lundi matin au boulot

Un million de ventes en dix jours. Voilà le chiffre qu’AdHoc Studio vient d’annoncer fièrement sur les réseaux sociaux, prouvant que Dispatch n’est pas juste un autre jeu de superhéros, mais bien LE phénomène narratif de cette fin d’année 2025.

Pour un studio composé d’anciens développeurs de Telltale Games qui ont marqué les joueurs avec des jeux désormais cultes comme the Walking Dead, The Wolf Among Us ou Tales from the Borderlands, ce succès fulgurant confirme une chose : on avait besoin de ce retour aux aventures narratives épisodiques.

Dans Dispatch, vous incarnez Robert Robertson III, anciennement connu sous le nom de Mecha Man, un héros de troisième génération dont le costume high-tech vient d’être pulvérisé lors d’un affrontement avec son nemesis Spectre (Shroud en VO). Résultat ? Exit l’armure high-tech et les gadgets, bonjour le bureau et les feuilles Excel. Robert se retrouve dispatcheur au sein du SDH (SDN : Superhero Dispatch Network en VO), chargé de gérer une équipe de super-vilains en reconversion professionnelle. Oui, vous avez bien lu.

Plus qu’un jeu, mieux qu’une série TV !

Si vous avez adoré les séries The Boys et Invincible sur Prime Video, pour leur déconstruction cynique et drôle de l’univers superhéroïque, Dispatch  est un jeu fait pour vous.

A l’occasion de la mise en ligne des deux nouveaux épisodes du jeu, le Cerveau va vous donnez 5 raisons qui vous pousseront à lacher vos 29,99 € pour ce jeu, qui les vaut largement. Cinq raisons qui vont vous faire raccrocher votre cape imaginaire et enfiler votre casque de bureau, pour bosser comme dans notre monde, avec une pointe de fantastique. Promis c’est cool.

Raison n°1 : Telltale is back, baby (et c’est magnifique)

Soyons honnêtes : depuis la fermeture de Telltale Games en 2018, le jeu narratif épisodique nous manquait cruellement Dispatch, c’est la renaissance de la formule magique où vos choix comptent vraiment. Chaque décision, du simple commentaire sarcastique en salle de pause jusqu’aux décisions stratégiques de vie ou de mort sur le terrain, influence l’histoire, vos relations avec les personnages, et potentiellement l’issue de votre aventure.

AdHoc Studio est composé des vétérans qui ont fait la gloire de Telltale, et ça se sent. Chaque dialogue est ciselé, chaque embranchement narratif calculé, avec une façon unique de mélanger humour et drame.

Si The Wolf Among Us vous a marqué par son équilibre parfait entre polar noir et conte de fées moderne, vous allez adorer Dispatch qui multiplie d’ailleurs les clins d’œil à ce classique. Dispatch pousse cette recette encore plus loin avec une écriture mature qui n’a pas peur d’explorer les zones grises de la moralité superhéroïque.

Raison n°2 : Un casting vocal qui envoie du lourd (très lourd)

Aaron Paul, Laura Bailey, Jeffrey Wright, Matthew Mercer… Le casting VO est une véritable dream team qui transforme chaque scène en moment mémorable ( oui, le Cerveau vous conseille fortement de jouer en VO).

Aaron Paul (Breaking Bad, BoJack Horseman) incarne Robert Robertson avec une justesse désarmante, oscillant entre l’ancien héros plein de certitudes et le dispatcheur désabusé qui découvre que gérer des super-vilains en thérapie de groupe demande des compétences que son costume mécanique ne lui a jamais apprises.

Laura Bailey, elle, donne vie à Invisimeuf (anciennement « Invisipouf »), un personnage qui jongle entre sarcasme mordant et vulnérabilité touchante.

Un jeu à la direction vocale exceptionnelle qui élève l’œuvre au rang d’une véritable série animée interactive. Chaque réplique respire, chaque émotion sonne juste, et l’alchimie entre les personnages rappelle les meilleures productions sérielles.

Raison n°3 : The Boys rencontre The Office (et c’est aussi drôle que ça en a l’air)

Imaginez The Boys, mais version workplace comedy. Dispatch déconstruit l’univers superhéroïque avec un cynisme jubilatoire tout en gardant un cœur battant. Les superhéros sont des employés corporatifs qui répondent aux RH et ont des taux de rendements, les super-vilains suivent des programmes de réinsertion, et sauver le monde devient une question de gestion de planning et de management de compétences.

Le jeu navigue brillamment entre comédie de bureau absurde et drame personnel authentique. Un moment vous rigolez face aux disputes mesquines entre coéquipiers, le suivant vous êtes confronté à un dilemme moral déchirant : faut-il envoyer un ancien criminel notoire sur une mission dangereuse alors qu’il cherche justement à se racheter ? Une tonalité unique, à mi-chemin entre Invincible et une sitcom d’entreprise, fait de Dispatch une expérience narrative rafraîchissante.

L’humour n’empêche jamais la profondeur : derrière les blagues sur les photocopieuses et les réunions interminables se cache une réflexion mature sur la rédemption, l’identité et ce que signifie vraiment d’être un héros quand on vous retire votre costume.

Raison n°4 : Du gameplay narratif qui ne fait pas semblant

Dispatch ne se contente pas de vous faire enchaîner les choix de dialogue. Le cœur du jeu mélange habilement narration interactive et gestion stratégique. Vous devez analyser les urgences qui apparaissent sur la carte de Los Angeles, puis déployer les bons héros selon leurs compétences, en fonction de leurs stats et surtout leurs traits de personnalité.

Envoyer Flambeau éteindre un incendie de forêt qu’il a lui-même provoqué par accident ? L’ironie de la situation n’échappera à personne. Mais si c’est votre seul héros disponible avec des pouvoirs adaptés et que le temps presse, vous devrez faire ce choix risqué et en assumer les conséquences narratives.

Le jeu propose également des mini-jeux d’hacking qui pimentent l’action, demandant réflexes et stratégie lors de QTE bien dosés. Une alternance entre dialogue, stratégie et action empêche toute monotonie et maintient un rythme soutenu à chaque épisode, sans une seconde d’ennui. On est même frustré à la fin du second de devoir attendre la semaine suivante pour continuer, vu comment le jeu est addictif.

Raison n°5 : Un format épisodique comme au bon vieux temps (et on adore ça)

Dispatch sort ses épisodes par paires chaque semaine jusqu’au 12 novembre 2025, recréant une expérience unique, avec de l’attente et l’anticipation que les séries télévisées ont popularisée. Exit le binge-watching compulsif : ici, on déguste, on théorise, on débat en ligne des choix effectués et de leurs conséquences.

On apprécie les stats en fin d’épisodes durant les crédits, où parfois on se rend compte qu’on peut faire partie des 1% de choix parmis le million de joueurs. Avec un prix d’entrée abordable, Dispatch propose un rapport qualité-prix imbattable pour environ 8-10 heures d’aventure narrative de haute volée.

Le succès fulgurant du jeu (1 million de ventes en 10 jours) prouve que le public avait soif de ce retour aux sources du jeu narratif épisodique. Les critiques Steam sont « très positives », et la communauté s’enflamme déjà pour les théories sur la suite. De quoi convaincre même les plus récalcitrants.

Bonus boni : Alors, on décroche son téléphone ?

Pour finir de convaincre, puisque ce jeu est un véritable coup de cœur de la rédaction du Cerveau : Dispatch réussit le pari audacieux de ressusciter la formule Telltale tout en la modernisant, en déconstruisant l’univers superhéroïque sans tomber dans le cynisme gratuit, et de proposer une comédie de bureau qui n’oublie jamais son cœur battant.

Entre gestion stratégique, choix moraux déchirants et humour décalé, AdHoc Studio signe un retour triomphal pour le jeu narratif épisodique. Le SDH recrute. À vos claviers (ou manettes, c’est comme on veut) !

Crédit photos : © AdHoc Studio

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