Retour sur Absentia, une série intrigante qui marque le retour de Stana Katic à la télévision après Castle. Critique.
Absentia est la première série originale de la chaîne européenne AXN de Sony. Après avoir été diffusée dans plusoeur pays européens, elle sera disponible en France dans un premier temps sur SFR Play ce vendredi 27 octobre puis elle arrivera sur Altice Studio en novembre.
Absentia est un thriller psychologique qui marque ainsi le retour de Stana Katic à la télévision après 8 saisons de Castle. Elle y incarne Emily Byrne, une agent du FBI qui refait surface 6 ans après avoir été déclarée morte suite à sa disparition. Elle revient ainsi sans souvenirs de ce qui lui est arrivé et découvre que son mari a refait sa vie avec une autre femme et son fils voit en elle une étrangère. Pour la soutenir, elle est entourée de son frère et son père. Après sa réapparition les meurtres d’un tueur en série sur lequel elle enquêtait avant sa disparition, reprennent. Elle va alors tenter de savoir ce qui s’est passé et elle tente de réapprendre à vivre.
Sans fioriture
Dans son esthétisme, la série est très européenne un peu sur les tons de la série originale The Killing ou encore une série comme Broadchurch (en moins soignée). Elle a un côté série nordique qui change de la série américaine. La réalisation est ainsi très dépouillée mais bien faite ce qui est une bonne chose parce que cela permet au téléspectateur de se concentrer sur l’histoire. De ce fait, on accroche dès le départ et on entre rapidement dans cette série mystérieuse même si elle prend le temps de s’installer. Les fans du genre thriller devraient être comblés par Absentia qui ne cherche pas à en faire trop et reste assez sobre dans son image.
Côté jeu d’acteurs, Stana Katic est plutôt bonne dans ce nouveau rôle. Un rôle qui l’éloigne du rôle de Beckett dans Castle qui lui colle à la peau. On la retrouve ainsi dans un rôle plus sombre, plus psychologique, loin du procédural classique. Elle est impliquée dans le personnage et arrive à retranscrire la douleur de cette femme qui a disparue depuis 6 ans et qui revient dans une vie qui n’est plus la sienne. Ce personnage a une certaine dimension qui pousse l’actrice à creuser un peu plus là où elle ne le faisait pas avant. Quant au reste du casting, ils complètent bien l’histoire, rien d’exceptionnel mais ça se tient. Il y a tout de même un bémol pour Patrick Heusinger (Nick) qui est censé être le personnage masculin principal et qui est très moyen dans son jeu. Il est très peu expressif ce qui n’aide pas à la crédibilité.
A suivre
La relation avec son fils sera assez intéressante à suivre. Elle a disparu quand son enfant était encore petit, il n’a pas de souvenirs d’elle. Pour lui sa maman, c’est sa belle-mère. Absentia montre ainsi les difficultés d’Emily à surmonter cette douleur de maman et elle montre aussi la résilience du personnage qui souffre mentalement.
Pour le moment, les deux premiers épisodes de la série donnent envie d’en voir plus sur la suite. Le suspens est présent et la série fait bien la balance entre drame personnel et enquête pour retrouver le coupable. Même s’il y a des longueurs par moment et que certains points sont bancals (elle est un peu trop bien apprêtée pour une femme qui revient de l’enfer), l’intrigue s’installe.
Honnêtement, le Cerveau n’attendait pas grand chose de cette série et il est agréablement surpris, la série se laisse regarder. Le Cerveau espère que la suite offrira un dénouement satisfaisant.
Absentia, c’est dès ce vendredi sur la plateforme SVOD SFR Play à raison de 2 épisodes par semaine puis dès le 4 novembre sur Altice Studio.
Crédit ©Sony Pictures Television
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