Après une première saison très forte et riche en émotions, Nashville revient sur scène aussi solide que l’année dernière, surtout après un final de saison qui s’est clos sur un cliffhanger des plus haletants. Coma, prison, trahison et mensonge, c’est parti pour le deuxième couplet de la chanson.
Les scénaristes de Nashville ont toujours su trouver assez d’imagination pour enrichir la dimension de ses personnages, tout en créant de nouveaux pans narratifs, le tout porté par une distribution sans fausse note et une musique travaillée. Dans I Fall to Pieces, ce premier épisode de la saison 2 de Nashville, la série la plus dramatique d’ABC de cette rentrée (en attendant Grey’s Anatomy saison 10 bien sûr), on reprend la tragédie là où on l’a laissée et on recommence.
Nashville : ton univers impitoyable
Nashville, c’est un peu la petite fille de Dallas, en plus rock’n’roll et moderne. Entre les relations des uns s’emmêlent les relations des autres. Le tout porté bien évidemment par la musique pop/rock et folk de nos artistes. En une saison, certains personnages se sont vus enchaîner plusieurs relations voire presque être menés à l’autel, on a assisté à la disparition des uns, au départ des autres et la découverte de secrets qui n’auraient jamais dû être révélés, trahisons, mensonges et autres tromperies. Dans ce premiere, c’est toujours le cas. Du drame, en veux-tu ? En voilà ! Même si cette ouverture de saison reste relativement assez calme et mélancolique, un poil prévisible concernant certains personnages (on pense à Teddy et à la prétendue grossesse de sa maîtresse qui va bien évidemment torturer ce dernier dans les épisodes à venir).
Deacan se réveille suite au crash de la voiture que Rayna conduisait alors qu’ils se battaient sur la découverte de sa paternité de Maddie. Il tente de sortir de la voiture en extirpant sa main coincée dans le pare-brise. Rayna git inconsciente à ses côtés. Une ouverture de saison aussi intense que sa clôture, suivie d’un flashback sur les jours heureux du couple maudit Rayna/Deacan. Un flashback qui sera le premier de plusieurs autres, histoire de donner plus de clarté au passé chargé de ces amants maudits de la Country.
Coma, rupture et barreaux
Deux semaines plus tard, Rayna est dans un coma artificiel et toute l’Amérique prie pour son salut. Deacan, lui, s’accuse d’être au volant de la voiture et est incarcéré. Gunnar est officiellement séparé de Scarlett qui a refusé sa demande dans l’épisode précédent. Cette dernière est sur le point de quitter son travail au Blue Bird, pour commencer l’enregistrement de son album solo. Elle tente aussi tant bien que mal de sortir son oncle de prison mais ce dernier, torturé et en colère, refuse toute aide extérieure. Quant à Juliette, fidèle à elle-même, elle a du mal à supporter que les médias soient focalisés sur le sort de sa rivale alors qu’elle se prépare à sortir son album.
Tristesse prière rédemption pardon
Mais Juliette, malgré sa pugnacité de diva à garder les projecteurs sur elle, la mort de sa mère et la tragédie vécue par sa rivale et son ancien guitariste, prouve qu’elle a encore du cœur en se rapprochant de Maddie et en acceptant de venir en aide à Deacan et Juliette. Gunnar et Scarlett semblent rouvrir le dialogue en chanson après une rupture glaciale et le retour d’Avery bien plus sage et mature que dans la saison précédente. Il y a fort à parier que les deux compères s’affronteront pour reconquérir la blonde.
Deacon, sauvé par le réveil de Rayna qui le libère de sa prétendue culpabilité, va avoir beaucoup de mal à gérer la nouvelle de sa paternité. Et du côté de Rayna, on apprend que son père a peut être des liens avec la mort de sa mère, qui elle a péri dans un accident similaire au sien. En somme, pas mal de twists, même si légers, pour un épisode « calme ».
Un épisode de transition pour un season premiere moins palpitant qu’attendu. Mais avec autant d’arcs narratifs à suivre, les scénaristes ont eu l’intelligence de prendre le temps de résoudre ce qu’il fallait, tout en relançant d’autres intrigues. Si ABC à travers ses dernières promos promet du lourd côté drama et retournements de situation, la network prouve une fois de plus qu’elle a trouvé le bon filon. Avec 4.1 millions de téléspectateurs hier soir, le gage de qualité proposé en première saison, avec ses brushings, ses paillettes, ses bottes de cow boys et son accent du sud, semble toujours au rendez vous cette année. Yeehaa !
Crédit photos ©ABC 2013
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