Matt Smith se confie sur les nouveaux épisodes de Doctor Who, la nouvelle compagne du Docteur campée par Jenna Louise-Coleman, son changement de costume, le retour des Ice Warriors, son travail avec Neil Gaiman et les 50 ans de la série. Avec une galerie de nouvelles images en bonus.
Samedi prochain marque le retour de Doctor Who pour la deuxième partie de la saison 7, sur BBC One, avec The Bells of St John. Matt Smith se confie sur les nouveaux épisodes de Doctor Who, la nouvelle compagne du Docteur campée par Jenna Louise-Coleman, son changement de costume, le retour des Ice Warriors, son travail avec Neil Gaiman et les 50 ans de la série. Récapitulatif de ses principaux propos, accompagnés de nouvelles images de The Bells of St John en galerie.
Sur le fait d’avoir conduit une moto pour l’épisode The Bells of St John : « C’était très excitant. Je suis naturellement très maladroit et ma mère m’a toujours interdit d’avoir une moto. J’ai déjà conduit des vélomoteurs, des trucs du genre, sans qu’elle ne le sache – maintenant elle le sait. Mais c’est une moto ressemblant à une bonne vieille Harley, et je ne savais pas où commencer… C’était marrant de tourner ces scènes. »
Sur le rôle de Clara dans la vie du Docteur : « Je pense qu’elle lui permet essentiellement de terminer sa période de deuil des Pond. Ce n’est pas qu’il les oubliera, mais elle lui redonne son mojo, son esprit d’aventure et lui permet d’aller de l’avant. Ce qui est important, c’est qu’elle lui apporte quelque chose qui le rend curieux parce qu’elle est cette fille impossible et qu’il ne comprend pas comment ou pourquoi ou dans quel cadre elle existe. Je pense qu’elle éveille sa curiosité. Et c’est ce qui permet au Docteur d’avancer. »
Sur le changement de costume : « J’ai toujours dit que je voulais que le costume évolue, j’ai toujours voulu quelque chose de violet, à la Pertwee (NdC : le troisième Docteur) Maintenant j’ai un costume en tweed violet, des boots violettes cools, un gilet violet cool, un nœud papillon violet cool et une doublure violette. Mon vœu de violet a été exaucé. (…) Avec le départ des Pond et le nouveau générique, tout ça, on s’est dit « Pourquoi pas, changeons-le un peu. » »
Sur le retour des Ice Warriors : « Et bien, j’étais très excité bien sûr. Mais étant un… je ne sais pas comment le dire… Whohistorien ou Whostorien inutile, je ne les avais jamais vus. Je savais ce qu’ils étaient, mais je ne les avais jamais vraiment rencontrés. » Matt Smith reconnaît qu’il s’est replongé dans les épisodes classiques avec Patrick Troughton, le Deuxième Docteur : « «Oui oui, bien sûr –et c’est très bien, comme toujours avec Troughton. Parce que c’était un monstre de Troughton j’étais très enthousiaste. Et Mark [Gatiss, scénariste de l’épisode] était vraiment enthousiaste parce que je pense que Mark aime Troughton aussi. Je pense que c’est toujours bien d’avoir les monstres que les téléspectateurs aiment et de se raccrocher à la série classique Doctor Who. Un petit revamp, c’est toujours sympa. C’est comme revoir la voiture dans James Bond. Elle réapparaît et on se dit : “La voilà, c’est l’Aston !” On les rencontre dans un sous-marin, ce qui est très excitant pour le gamin de 5 ans en vous, parce qu’ils ont construit le sous-marin et l’ont juste rempli d’eau et inondé. C’était marrant à filmer. »
Sur son travail avec Neil Gaiman, auteur de l’épisode 7 : « C’est toujours l’idée centrale qui est folle, inventive et brillante et on comprend pourquoi il a fait American Gods, Coraline et tout le reste. Il y a une idée centrale qui est vraiment la sienne. C’est ce qui est magnifique. Il a une grande imagination vivide et ça correspond à l’idée de la série et de son personnage. Oui, je suis très heureux de travailler avec Neil – et vous savez, je l’aime vraiment. Il est gentil. Il est un type marrant. Il me fait rire. Je le vois parfois quand je suis en Amérique. J’aime Neil, il est cool. »
L’acteur confirme que Steven Moffat est en train de finir le scénario de l’épisode spécial 50 ans et qu’il a gardé toute sa tête : « Oui, il a toute sa tête –du moins, autant que c’est possible avec le Moff. J’ai lu la première version. Je pense que l’ensemble de la saison conduit brillamment au plus gros évènement de l’histoire de la série. Je dis ça sans aucun doute, vraiment. Il est au top de sa forme et a livré un script excitant, épique et grand de science-fiction. C’est vraiment excitant. On commence à tourner très bientôt et je vous promets qu’il y aura beaucoup de surprises. Beaucoup. »
Concernant le fait que ce soit lui qui porte les 50 ans de la série, Matt Smith se dit « très fier, en fait. C’est regarder dans le passé et dans l’avenir, un peu comme le Docteur. Il s’agit de célébrer tous ceux qui ont été impliqués, tous les acteurs merveilleux qui ont eu le rôle avant moi. Et on regarde en avant et on se dit : « Qu’est-ce qu’on peut faire faire ensuite ? Où peut-on l’emmener ? » Je suis dans une situation privilégiée, avec des gens comme David et Chris, Tom, Patrick, Jon, William Hartnell, de grands acteurs qui m’ont précédé. Et je suis dans une série qui continue encore, a un public de 77 millions de personnes dans le monde. J’aime la série, je suis honoré(…) Ca inspire l’humilité. »
Sur le timbre anniversaire de la série à son effigie, qui vient de sortir : « Le pays lèchera l’arrière de nos têtes, c’est un grand privilège. C’est quelque chose d’étonnant – je suis fier d’en faire partie. C’est cool. C’est quelque chose que je pourrai montrer à mes petits-enfants. »
Pour finir, on apprend par ailleurs qu’un mystère est résolu : la résurrection de Strax dans The Snowmen, le dernier épisode de Noël, après sa mort dans A Good Man Goes to War et la bataille de Demon’s Run, en saison 6, est expliquée dans un minisode qui rejoint les bonus de la version en VOD, aux Etats-Unis, de la deuxième partie de la saison 7 : Demon’s Run: Two Days Later. Le voici ci-dessous.
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