Critique du premier épisode de la saison 4 de Brooklyn Nine-Nine qui voit Jake et Holt en mission sous couverture.
Brooklyn Nine-Nine est de retour pour sa saison 4 qui commence avec un épisode pas comme les autres. On retrouve Jake et le Capitaine Holt sous protection du FBI dans une petite de ville de Floride. Ils y sont depuis six mois sous une fausse identité dans le but de coincer Jimmy “The Butcher” Figgis, le mafieux qui leur a échappé à la fin de la saison 3. Ce dernier avait menacé Jake de mort au téléphone. On retrouve donc Jake et Holt devenus les voisins Greg et Larry sous le soleil de Floride.
Alors que le FBI leur a dit de ne rien faire, Jake ne peut pas s’empêcher d’enquêter pour pouvoir arrêter Figgis et rentrer une bonne fois pour toutes. Si dans un premier temps Holt est réticent, il suit Jake. L’épisode est en deux parties, on attend donc de voir comment ils vont réussir à se sortir de là pour pouvoir reprendre leur vie normale à New York. Aussi, Maya Rudolph joue une US Marshall hilarante qui doit garder un oeil sur Jake et Holt
Bon début
Comme à son habitude, Brooklyn Nine-Nine, c’est à chaque fois 21 minutes de pur bonheur. Voir Jake et Holt dans un nouvel environnement permet de se détacher du quotidien du commissariat. Tout l’épisode est centré sur eux et leur nouvelle vie à Coral Palms où ils ont chacun dû trouver un nouveau travail et s’adapter. Et si les autres personnages manquent un peu dans l’épisode, la série réussit à palier le manque en restant très drôle.
Brooklyn Nine-Nine n’est pas une sitcom qui se contente de faire “un épisode, une histoire”. Les fils rouges sont très bien maîtrisés. Ça reste une vraie comédie avec des moments hilarants mais c’est aussi une série policière qui arrive à traiter d’affaires de manière très crédible. C’est ce qui fait la force de la série. Le côté police n’est pas juste un prétexte ou une mise en situation, c’est un véritable outil scénaristique. Les co-créateurs Michael Shur et Dan Goor font un excellent travail et continue de briller dans leur écriture.
André Braugher, un génie
On se demande toujours comment André Braugher n’a pas encore reçu d’Emmy Award. Il est excellent dans le rôle de Holt. Sous ses airs d’homme froid et insensible, il offre toute une palette d’émotions. Il arrive à donner des nuances à un personnage qui est très peu expressif ce qui prouve un grand talent. C’est un acteur brillant et Holt était fait pour lui. Du côté de Andy Samberg, il reste fidèle à lui-même et le duo qu’il forme avec Braugher est à la fois étrange et parfait.
Si l’arc de Figgis est bien ficelé et continue de manière logique, on espère tout de même que cette histoire ne durera pas trop longtemps pour pouvoir repartir sur d’autres histoires. Il semblerait que cette affaire dure au moins jusqu’à la fin de la première partie de saison. Trop faire traîner une histoire en longueur serait une erreur mais les showrunners savent doser leurs storylines. On attend de voir comment ce double épisode se goupillera la semaine prochaine mais il semble que Jake et Holt sont déterminés à rentrer. On devrait aussi retrouver les autres personnages de New York.
Brooklyn Nine-Nine est diffusée le mardi sur la Fox.
Crédits images ©Fox
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