Matt et Ross Duffer, les créateurs de Stranger Things reviennent sur le succès de la série, et leurs idées pour la saison 2 avec leurs personnages.
Stranger Things est la sensation de cet été 2016. Une série TV qui a enregistré une popularité fulgurante auprès de ses spectateurs, faisant d’elle une série aussi populaire que Game of Thrones et ce, en moins d’une semaine.
Si les annonces d’une saisons 2 et de certaines idées fleurissent depuis la semaine dernière, à travers divers retours et interviews des créateurs de la série : Matt et Ross Duffer, Netflix n’a pas encore confirmé le retour de la série qui rend hommage aux années 80 en 8 épisodes.
Cependant, les showrunners et créateurs de Stranger Things, qui pour la première fois dirigent une série d’une main de maître, sont revenus avec le magazine Collider sur la première saison de Stranger Things , sa popularité auprès des spectateurs et ce qu’ils envisagent dans une saison 2.
Tornade et vieux films
« C’est un peu une tornade. Tout est arrivé si vite. C’est très gratifiant de voir que ce que nous aimons dans les vieux films n’a pas été oublié. Que les gens soient toujours amoureux de cette façon de raconter une histoire, de ce type de storytelling » déclare Ross Duffer concernant la réception très positive de Stranger Things. Matt ajoute, notamment concernant les références aux cinéma des années 80 : « C’est un soulagement de voir qu’on ne fait pas que se connecter à ceux qui ont grandi avec ces films, mais que ça marche aussi avec les gens qui ne connaissent pas ou n’ont pas vu ces films. ».
« On avait peur que la nouvelle génération ne reconnaisse pas ces films. Mais il semble qu’ils ont bien compris comment on voulait raconter cette histoire ». Une histoire, qui avant d’être un hommage, est une histoire qui se déroule à une époque, ce qui a séduit bon nombre de spectateurs de Stranger Things. « Et ça leur permet de découvrir ces films. »
Saison 2 et liberté
Concernant la saison 2, Matt et Ross Duffer ont déjà des plans assez définis. Les personnages que l’on a découvert dans cette première saison seront de retour, tout en présentant des nouveaux : « nous allons introduire de nouveaux personnages tout en continuant à suivre ce groupe. Nous sommes amoureux des enfants et tous nos acteurs, et nous voulons rester avec eux. Et nous savons en plus de quoi ils sont capables. Je sais que je peux par exemple envoyer la plus rapide et folle des balles à David Harbour, et qu’il la frappera en plein vol. On s’amusera bien ensemble (en saison 2), s’ils nous laisse la faire. ». Une saison 2 qu’ils aimeraient plus sombre et plus mystérieuse, comme l’ont exprimé les deux frères lors d’une précédente interview.
Les frères showrunners sont d’ailleurs très reconnaissants vis-à-vis de leur producteur Netflix, eux qui dirigent et réalisent pour la première fois une série TV. « On a une liberté avec Netflix qui n’est pas négligeable. On a pu faire les castings, et trouver ces enfants dont nous sommes tombés amoureux, avant même d’écrire le premier script » déclare Matt Duffer. « Netflix est une grande chance ».
Ross ajoute « Quand on a pitché l’idée à Netflix, on leur a dit que la saison serait composée de 8 épisodes. Et ils ont dit « Super ! ». Ils ne vous dictent rien, c’est ce qui est génial avec Netflix. Contrairement à la télévision, ils ne vous imposent pas un nombre de 10 ou 13 épisodes. Ils vous demandent juste ce dont vous avez besoin pour raconter cette histoire, et vous suivent. »
Matt a tenu à clarifier que même si Stranger Things est un succès, le géant de la VOD n’est pas du genre à demander plus d’épisodes ou changer la série pour la rentabiliser. Les Showrunners ont tenu à souligner que si la série est aussi bien, c’est surtout grâce à cette liberté offerte par le diffuseur, qu’ils ne retrouvent pas ailleurs. Une liberté qu’ils comptent bien utiliser pour la saison 2, sur laquelle ils ont commencé à travailler et échafauder des plans, même si Netflix n’a toujours pas renouvelé son programme officiellement.
Stranger Things saison 1 est disponible sur Netflix.
Crédit photo : ©Netflix /source : Collider
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