Critique d’Harley Quinn, la nouvelle série animée de DC à ne pas rater ce jeudi sur Toonami.
Ce jeudi 15 octobre, la chaine Toonami, du groupe Turner Broadscating System France, lance la diffusion de la série animée Harley Quinn. La série a été développée par Justin Halpern (Powerless), Patrick Schumacker (Powerless, iZombie) et Dean Lorey (Arrested Development) et elle est destinée à un public mature. En effet, la violence et le langage de la série ne sont absolument pas faits pour un public de petits. Il est donc préférable de laisser les moins de 12 ans loin de la série pour éviter de les traumatiser, parce que la série n’y va clairement pas par quatre chemin.
Dans la saison 1, Harley (doublée en VO par Kaley Cuoco) a pour but de joindre la Legion of Doom grâce à son propre mérite. Elle se sépare de Joker (Alan Tudyk) et devient la cheffe d’un groupe de supervillains composé de King Shark (Ron Funches), Clayface (aussi Alan Tudyk) Dr. Psycho (Tony Hale), Frank la Plante (J.B. Smoove) et Poison Ivy (Lake Bell), Harley souhaite être la reine du crime à Gotham City et fait tout son possible pour arriver à ses fins.
La véritable émancipation d’Harley Quinn
La série Harley Quinn est clairement la véritable émancipation du personnage. Si au départ, Harley est très attachée au Joker et pense qu’il la respecte et l’aime, elle va rapidement se rendre compte qu’il n’en a rien à faire d’elle. Elle va se détacher de lui et elle s’embarque dans sa propre aventure avec son amie Poison Ivy et son groupe de méchants prêts à en découdre. Evidemment, elle souhaite aussi prendre sa revanche du Joker qui l’a maltraitée.
Le personnage s’émancipe, elle laisse tomber le Joker pour voler de ses propres ailes et elle trouve sa force. Elle doit aussi cette émancipation en partie grâce à son amie Ivy. L’amitié entre Harley et Ivy est l’une des meilleures choses dans la série. Au fur et à mesure que les deux saisons progressent, leur relation va s’approfondir et devenir le cœur de la série. Cependant, les scénaristes ne basent pas toute la série dessus, ils trouvent un équilibre et s’amusent comme des fous en cassant les codes du genre et en ne se prenant surtout pas la tête.
Brute de décoffrage
Harley Quinn est une série violente, grossière, brute de décoffrage mais elle n’en n’est pas moins jubilatoire et ne se prend jamais trop au sérieux. Parce que la série est animée, son terrain de jeu est beaucoup plus grand qu’un film en live action. Elle peut utiliser l’intégralité du canon des personnages des comics de DC, de la Justice League à Darkseid et Apokolips (vous savez, du Snyder Cut ?), Le tout avec l’irrévérence de la marque Harley Quinn. Tout est prêt pour fustiger, elle ne recule devant rien, même les fanboys en prennent pour leur grade à certains moments. Ils ont une grande liberté en termes d’écriture.
Harley Quinn est vraiment une série amusante, une série qui montre des personnages bien connus de DC sous un nouvel angle, une série qui n’a pas peur de se moquer de son propre genre et une série dans laquelle les personnages féminins de DC peuvent vraiment s’épanouir. Parce que même si Harley Quinn est chaotique par moment et ne se prend pas trop la tête, elle n’oublie pas de développer ses personnages et de leur donner la substance.
Harley sort d’une relation abusive avec le Joker, elle est brisée à l’intérieur et dans la série, on la voit se reconstruire, prendre le contrôle de sa vie et s’affirmer. C’est vraiment son voyage en tant que méchante mais surtout en tant que personne qu’on suit.
Après avoir été diffusée sur la plateforme DC Universe durant ses deux premières saisons aux Etats-Unis, Harley Quinn reviendra pour une saison 3 sur HBO Max. En France, la série est à retrouver le jeudi soir à 20h55 sur la chaine Toonami.
Crédit ©DC/Warner Bros TV
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