Weeds vient d’entamer sa 8ème et dernière saison sur Showtime. La série démarre comme elle s’est terminée, sur un coup de feu. Alors qui s’est fait tirer dessus ? La réponse est dans la critique. Attention spoilers !
A la fin de la saison 7, nous avions quitté Nancy en plein repas de famille mais avec une arme fixée sur elle. Nous découvrons que c’est bien elle qui est visée et qui s’est pris une balle dans la tête mais rien de fatal. Mais qui peut bien en vouloir à Nancy Botwin ? Un grand nombre de gens, c’est sûr. Mais à la fin de l’épisode, on apprend qui est responsable, sans trop en révéler, c’est une personne qui a une très bonne raison d’en vouloir à Nancy et que l’on a déjà vue dans la saison 1.
Retour aux sources
Du générique au contenu de la série, Weeds retourne aux sources. On est ravi de réentendre Little Boxes, la chanson du générique qui avait tant manqué la saison précédente et qui fait partie intégrante de Weeds. Ce nouveau générique dessine un beau résumé depuis Agregstic à New York en passant par Ren Mar, le Mexique, la prison jusqu’à leur nouvelle location. La famille Botwin en a fait du chemin et elle est de retour dans une petite banlieue pavillonnaire tranquille. Une vie de famille aux apparences normales mais aux mœurs complètement décalées et hors-la-loi. C’est ce qu’on aime dans Weeds. Une satire intelligente qui mélange la vie dans une banlieue tranquille et le crime organisé de la drogue. Comme à son habitude, peu importe la gravité de la situation, les Botwin trouvent toujours le moyen d’être inconscients et inappropriés en toutes circonstances. Une scène à l’hôpital entre Andy (Justin Kirk) et Jill (Jennifer Jason Leigh) sur le lit d’un malade en est la preuve.
Les hommes de Nancy
Nancy est constamment entourée de ses hommes, ses fils, Shane et Silas, son beau-frère Andy qui est probablement encore très amoureux d’elle et Doug, qui les suit partout depuis le début. Shane est un phénomène, ce garçon a énormément grandi en huit saisons et a pris beaucoup de confiance. Un personnage à la fois fou et intelligent interprété par le jeune et talentueux Alexander Gould. Il est décidé à devenir policier malgré les activités criminelles de sa famille. Être flic c’est aussi une manière de se protéger et d’assurer les arrières de la famille. Un ripoux avant même d’avoir son badge. Sa mère s’est sacrifiée et a fait de la prison pour lui, elle aime ses fils par dessus tout et ferait n’importe quoi pour les protéger. Silas est celui qui en veut le plus à sa mère mais il est toujours là. Le petit dernier, Stevie est encore trop jeune pour comprendre ce qui ce passe. Le petit est toujours sous la garde de sa soeur Jill mais elle va probablement vite le récupérer. Andy lui aussi est encore là, il a du mal à décrocher et se sent toujours un peu responsable de la famille de son frère et ça se voit qu’il a encore des sentiments pour Nancy.
Un joli clin d’oeil est fait à Judas Botwin (Jeffrey Dean Morgan), le premier mari de Nancy avec un plan sur sa photo. Un peu comme si son esprit était toujours là, à veiller sur sa famille. Nancy n’a pas toujours été au top et certaines de ses décisions n’ont pas toujours été très intelligentes. Malgré tout ce qui est arrivé, les hommes de sa vie sont toujours là, au chevet de son lit d’hôpital même s’ils s’envoient en l’air ou volent dans les paniers garnis du voisin de chambre.
Une série unique
Même si la série a pu parfois se perdre en chemin, Weeds reste une des meilleures comédies dramatiques de ces dix dernières années. Son casting est impeccable et l’écriture, surtout les 5 premières saisons, a rarement déçu. Mary-Louise Parker a fait de ce personnage une chose unique. De la mère de famille veuve, à la criminelle vendeuse de marijuana ancienne prisonnière, Nancy à traversé énormément de choses et Mary-Louise Parker l’a interprétée avec brio. Espérons donc que cette dernière saison soit à la hauteur de la série et parte sur une très bonne note. On espère aussi revoir des visages familiers qui ont marqué la série. On est un peu triste de voir Weeds s’en aller mais il reste 12 épisodes à savourer. La créatrice Jenji Kohan a créé une série unique et elle se doit de donner un départ digne de ce nom à ces personnages que l’on a autant aimés que détestés parfois.
Crédits photos ©Showtime
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