Trip Aliens
Ma planète, tu l’aimes ou tu la quittes
Créature apparue avec la culture contemporaine, l’extra-terrestre, c’est un peu nous sans l’être vraiment. C’est la personne qu’on va craindre mais avec laquelle on va quand même tenter de communiquer. Dans le meilleur des cas. Sinon, on les dézingue à grands coups de canon à photons et basta. Ca fera ça de moins à nourrir.
Mars Attacks ! (1996)
Réalisateur : Tim Burton
Nous ne sommes pas seuls dans l’univers ! Lorsque les terriens apprennent cette nouvelle, c’est l’effevesence dans les chaumières. Sont-ils gentils ? Belliqueux ? Les spéculations vont bon train. Alors que la rencontre pacifique est envisagées, il se trouve que les martiens ne sont pas si amicaux que ça et vont laisser libre cours à leur humour morbide…
Un des films les moins appreciés de Burton et pourtant ! L’histoire est hilarante, le casting en or massif (Nicholson dans le rôle du président est à se tordre de rire) et la fin plus que capillotractée. Un bon exemple d’humour très noir puisque même si de nombreux humains meurent violemment, les situations sont toujours abracadabrantesques et le sadisme des martiens étrangement communicatif. Un régal.
Danger planétaire (1958)
Réalisateur : Irvin Yeaworth
Dans la petite ville de Downington, Steve et Anne sont deux ados très amoureux. Lors de l’un de leurs rendez-vous, ils remarquent une étrange étoile filante qui s’écrase non loin de la ville. Curieux, ils découvrent en arrivant sur place que l’objet habitait une forme de vie extra-terrestre qui commence à dévorer le bras d’un vieil homme…
Derrière ce titre fleurant bon la baguette et le camembert se cache un des chefs d’oeuvre de la science-fiction des années 50 : The Blob. En effet, cette masse gélatineuse et informe fête ses 55 ans cette année. Du fait de son âge avancé, le film a forcément un peu vieilli, les codes n’étant plus exactement les mêmes dans l’industrie aujourd’hui. Mais c’est toujours un plaisir de le revoir avec un peu de second degré et d’indulgence. Un film culte doublé d’un nanar, c’est rare.
The Faculty (1998)
Réalisateur : Robert Rodriguez
Un événement étrange vient troubler la vie du lycée de Herrington High. En effet, les professeurs commencent à avoir un comportement suspect et des élèves disparaissent mystérieusement. Un petit groupe d’étudiants téméraires décident alors de creuser l’affaire pour savoir de quoi il en retourne. Et ils ne vont pas être déçus du voyage.
Rodriguez s’est déjà essayé aux morts vivants, aux vampires, aux banditos… Mais les extra-terrestres c’est une autre paire de manches ! Quand il s’agit de mettre en scène l’action dans un lycée où élèves et professeurs se mettent dessus violent, ça ne pardonne pas. Certes pas l’un des meilleurs, mais un bon défouloir quand même.
Alien le huitième passager (1979)
Réalisateur : Ridley Scott
Alors qu’il revient d’une mission de transport vers la Terre, l’équipage du Nostromo est réveillé par un signal inconnu venant d’une planète voisine. Ils décident de descendre mener l’enquête et y découvrent les ruines d’une ancienne civilisation. Pendant leur aventure, l’un d’entre eux est attaqué par un extra-terrestre qui ne veut plus le lacher sous peine de le tuer. L’équipage est donc obligé de les remonter tous les deux dans le vaisseau, accueillant à leur bord un 8ème passager aux intentions alors inconnues…
Classique parmi les classiques, Alien a défini énormément de codes du film d’extra-terrestre qu’on retrouve partout de nos jours. La peur constante de l’ennemi qui se terre dans l’obscurité, les desseins douteux des membres même de l’équipage… L’ambiance y est oppressante, la tension est constante. Le xénomorphe a quant à lui légèrement vieilli et fait vraiment carton pâte par rapport aux prodiges qu’on peut effectuer de nos jours avec le numérique mais l’atmosphère est toujours là. Film à voir absolument et unique dans son genre. Oui unique. Non il n’y en a pas eu d’autres.
L’invasion des profanateurs de sépulture (1956)
Réalisateur : Don Siegel
Miles Benell, médecin de profession, vit dans un calme petit village des Etats-Unis. Mais il semblerait que quelque chose d’étrange s’y passe. En effet, des résident se comportent de plus en plus bizarrement, comme s’ils étaient possédés. En menant l’enquête avec l’aide de Becky, ils découvrent que des aliens préparent une invasion peu commune en remplaçant les villageois par des doubles d’eux-mêmes…
Film d’anticipation avec pour toile de fond la Guerre Froide, L’invasion des profanateurs de sépultures met en avant la notion de confiance dans le cadre d’une invasion. L’angoisse de se faire poignarder dans le dos par son voisin ou, dans le cas de Miles, la femme qu’on aime, est un sentiment au centre du film. Pas de gros aliens tout moches pour cet opus donc mais la menace permanente d’un danger invisible.
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