Trip Possession
My mother had me exorcised
Se faire posséder, c’est jamais très sympa. Surtout quand il s’agit d’une entité venue d’un plan démonique où pour se dire bonjour on se fait des brûlures indiennes (peu importe ce qu’on dit, ça fait super mal). Voici donc un petit guide des symptômes et comment s’en débarrasser à moindre frais.
L’exorciste (1973)
Réalisateur : William Friedkin
A Washington, Chris MacNeil vit avec sa fille Regan. Elle divise son temps entre sa vie d’actrice et ses aventures extraconjugales. Cependant, sa fille commence a montré d’étranges symptômes que la mère ne prend pas au sérieux dans un premier temps. Mais c’est quand elle retrouve mort l’un de ses prétendant qu’elle commence a se poser des questions sur le mal que couve Regan. Etant manifestement d’ordre paranormal, elle fait appel à des hommes de foi pour pratiquer un exorcisme.
Film célèbre s’il en est, L’exorciste marque avant tout par sa franchise et son côté cru, autant dans le langage que dans la mise en scène. L’aspect psychologique des personnages est extrêmement creusé et leurs peurs sont exacerbées par l’ambiance et le comportement inhumain de Regan. De la terreur à l’état pur et un manque de respect total pour les mères (surtout qu’elle suce des trucs là où vous savez). Et c’est ce qu’on aime.
Evil Dead (2013)
Réalisateur : Fede Alvarez
En déplacement dans une vieille cabane au fond d’une forêt, une bande d’ados se réunissent pour aider l’une d’entre eux à se seuvrer. En effet, la jeune Mia est une junkie qui cherche à se repentir et pour cela, elle a demandé l’aide de ses amis proches et de son frère David qu’elle ne voit presque jamais. En explorant la maison, l’un des amis tombe sur un mystérieux livre dont certains passages pourraient invoquer des esprits maléfiques s’ils sont lus à voix haute. Et bien sur…
Remake du chef d’oeuvre de Sam Raimi, ce Evil Dead reprend certains ingrédients de l’oeuvre originale pour en faire un film totalement différent. Fini le grand guignol et la rigolade, voici venu le temps des possessions bien dégueus avec de multiples mutilations corporelles. L’esprit qui possède Mia se joue d’eux du début à la fin, prenant un malin plaisir à les torturer tour à tour. Malheureusement, le film tombe dans les clichés du teen horror movie avec toujours la même structure du Scooby Gang, même si par certains moments il s’en détache de façon intéressante. Un bon hommage à l’original, avec son lot de nouveauté.
Les doigts du Diable ( 1981)
Réalisateur : Alfredo Zacharias
Un ingénieur et son épouse découvrent dans un temple satanique une main d’argent qui se révèle être celle du diable. Cette main se met à posséder diverses personnes pour mieux en tuer d’autres….
Le diable prend parfois des formes physiques étranges et variées. Sacré Lucifer ! Mais rarement celle d’un seul organe ou membre du corps humain histoire de semer la Zizanie en ce bas monde mortel. Vous aimiez La Chose de la famille Addams ? Plus pour longtemps, car avec Les doigts du Diable, vous ne verrez plus jamais votre main gauche (ou celle des autres) de la même manière. Un long métrage de série B avec tous les stéréotypes du genre et qu’on recherche quand on veut se faire plaisir avec un nanard : cris de femmes, réalisation minimaliste, une histoire tordue, scènes de sexe bizarres… Parfait pour Halloween.
Jusqu’en enfer (2009)
Réalisateur : Sam Raimi
Christine Brown travaille dans une agence de crédits. Elle est assidue et une promotion lui tend les bras, si elle arrive à faire preuve de plus de fermeté face aux clients. Et c’est malheureusement face à une vieille femme qui se révèle être une sorcière gitane qu’elle va commencer. Cette dernière, folle de rage, va la maudire et faire de sa vie un enfer.
Derrière son scénario clairement épisodique, Jusqu’en enfer est un prétexte pour que Raimi reprenne ce qu’il aime faire par dessus tout : torturer son personnage principal. Entre gobage d’oeil, vomi à la figure et tourments en tout genre, la pauvre Alison Lohman semble plus devoir lutter contre le sadisme du réalisateur qu’un esprit venu des enfers. Enchaînements de scènes de plus en plus immondes, Jusqu’en enfer fait rire mais c’est à peu près tout. En même temps, ce n’est pas comme si on demandait du Godard en visionnant un Raimi.
Sinister (2012 )
Réalisateur : Scott Derickson
Un journaliste voyage avec sa famille à travers le pays pour enquêter sur des meurtres horribles, sujets qu’il transforme en livres. Après qu’ils se soient installés dans une maison où une autre famille a été assassinée, il découvre des bandes vidéos dévoilant des indices épouvantables…
Amis du malaise et de l’effroi, Sinister est pour vous. Un film qui vous glace dès ses premières minutes et vous convaincrait presque que le diable et autres démons foulent cette terre dans l’unique but de nous posséder pour mieux buter nos congénères. Plus psychologique que spectaculaire, Sinister reprend le thème de la possession avec beaucoup plus de finesse pour convaincre de l’existence du Malin. On aurait presque envie de rentrer dans les ordres après avoir vu ce film pour protéger notre âme immortelle. Vade Retro Diabolus !
Connecte tes Neurones à Brain Damaged sur