La réalisatrice de One Piece, Emma Sullivan, dit s’être penchée sur le côté le plus effrayant du manga pour la série en live-action.
Ce 31 aout, les fans de One Piece vont pouvoir découvrir l’adaptation en live-action du manga créé par Eiichiro Oda, qui a déjà connu une adaptation en animé. Le manga est connu pour explorer plusieurs genres et c’est apparemment ce qu’a fait la série en prise de vue réelles de Netflix.
Les troisième et quatrième épisodes de la saison inaugurale de la série, réalisés par Emma Sullivan, plongent Monkey D. Luffy et ses amis dans une aventure encore plus effrayante alors qu’ils rassemblent leur équipage de pirates pour localiser le trésor éponyme de la série. Cette histoire met également Usopp sous les projecteurs tout en révélant une partie de l’histoire de l’épéiste expert Zoro, alors qu’ils luttent pour survivre à des rencontres avec des ennemis redoutables.
Dans une interview accordée à CBR, la réalisatrice a expliqué comment elle et son équipe créative se sont penchées sur le genre horreur/gothique pour ses épisodes. Quand on lui demande comment elle a réussi à créer une certaine tension, elle confie : « Il y a des paramètres du genre : l’anticipation, la façon dont vous déplacez la caméra à mesure que les choses s’infiltrent, [et] la façon dont vous effectuez les chocs et les révélations. »
Elle ajoute : « C’est juste joyeux. [Rires] Nous avions une super équipe, donc nous avions la possibilité de faire tout ce que nous voulions avec les caméras. C’était un beau défi. J’aime le genre et j’essaie d’appliquer ces règles aux choses. »
Il semble aussi que Sullivan et son directeur de la photo Michael Wood se soient inspirés du réalisateur Akira Kurosawa pour les scènes avec Zoro : « Avec Michael, nous avons une période de préparation et je fais moi-même pas mal de storyboard. J’aime beaucoup dessiner, c’est une autre raison pour laquelle j’aime le manga d’Oda. Je peux m’identifier à quelqu’un qui dessine des choses comme ça. Vous essayez de comprendre la façon dont il raconte l’histoire du manga à travers les caméras. »
Pour elle, c’est une vraie collaboration et elle n’hésite pas à utiliser les idées de ses collègues : « Vous parcourez les décors, réfléchissez à ce que vous pouvez faire ici, collaborez autant que vous le pouvez, et parfois lorsque vous arrivez sur le plateau, cela change un peu. Quelqu’un fait quelque chose de mieux ou quelqu’un a une meilleure idée. Je suis heureuse de collaborer. Le cinéma est une forme d’art très collaborative. Nous sommes des centaines sur le plateau et tout le monde est très bon dans ce qu’il fait. Si quelqu’un a une meilleure idée, je la prendrai. »
Sullivan explique également comment elle a tenté d’élever la tension et le côté claustrophobe avec des gros plans : « Je pense que c’est aussi parce que le manga semble souvent assez bas et large. Nous avions ces incroyables objectifs larges qui ressemblaient presque à des yeux de poissons. Quand vous avez un visage comme celui d’Emily [Rudd qui joue Nami], tout est là, et elle le comprend parce que tout se passe. La caméra vous voit réfléchir et Emily vous donne tout. C’est vraiment amusant de travailler avec elle, mais ensuite elle s’en va parce qu’elle fait tout si vite. »
One Piece est disponible dès aujourd’hui sur Netflix.
Source : CBR / Crédit ©Netflix
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