Des versions pirates de Justice League #1 étaient disponibles deux heures avant le lancement.
Cette nuit, ou plutôt ce matin, les boutiques de comics étaient ouvertes aux Etats-Unis dès minuit. C’était en effet le lancement du dernier numéro de l’Event de DC Comics FlashPoint, mais aussi surtout celui du très attendu relaunch de tout l’univers DC Comics, qui commence avec la parution du tout premier numéro, déjà épuisé, de la Justice League. Ce numéro, écrit par Geoff Johns et dessiné par Jim Lee, et dont nous vous ferons rapidement la critique, est le premier de la série des 52 nouveaux titres de l’éditeur. Par une mauvaise manipulation ou par malveillance, cette sortie a été perturbée de la pire des façons possibles pour DC Comics !
Erreur humaine ou malveillance ?
En effet, alors que tout se passait bien, une version numérique s’est retrouvée sur le net dès 22h, alors que la version papier sortait à minuit, la première ne devant être disponible qu’à partir de 14h, le 1er septembre ! Un nouveau symptôme des difficultés rencontrées par la caste des éditeurs, et qui, pour cette occasion, a plusieurs explications possibles. Soit c’est une mauvaise manipulation de quelqu’un de chez Comixology, soit c’est un libraire qui a numérisé les documents avant l’heure, comme cela se produit souvent. Ce sont en effet les vendeurs qui sont parmi les premiers à numériser et mettre en ligne les album à vendre. Si la deuxième explication est plus vraisemblable, il faut noter que c’est sous le même pseudo qu’a été diffusé ensuite le dernier numéro de FlashPoint, et ce sur plusieurs réseaux.
Mais gageons que cela ne gâchera pas la fête, en attendant d’avoir ces jours-ci dans nos mains ces numéros que nous étudierons plus en détail. Que penser de ces développements ? Qui préfère lire de manière électronique, notamment via Comixology ? C’est une autre paire de manches. En attendant, vous trouverez dans la galerie les cinq premières pages rendues publiques il y a quelques semaines.
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