Retour sur le second épisode de Falcon et le Soldat de l’Hiver qui lance les deux héros dans l’action et montre plus du nouveau Captain America. Spoilers.
Après son lancement la semaine dernière, Falcon et le Soldat de l’Hiver voit enfin les deux héros réunis dans une mission, celle de se battre contre des super-soldats qui pensent que la vie était bien meilleure durant le Blip et souhaitent revenir à ça.
L’épisode 2 dévoile Bucky qui va voir Sam parce qu’il lui en veut d’avoir remis le bouclier de Steve au gouvernement. Il voulait que Sam honore le choix de Steve, ce qui est compréhensible, surtout que le nouveau Captain America dit considérer Steve comme un frère, alors qu’il ne l’a jamais personnellement connu.
John Walker, passe beaucoup de temps à l’écran, et même s’il apparaît comme un opportuniste, il n’est en fait qu’un autre rouage de la machine militariste américaine. Il n’est là que pour les servir et faire ce qu’ils veulent. Et Walker n’est pas seul, il est accompagné de Lamar Hoskins, alias Battlestar.
Walker propose à Sam et Bucky de les rejoindre alors qu’il enquête sur le groupe terroriste Flag Smashers mais ils refusent, ils préfèrent leur indépendance d’agents libres. Si au départ Walker semblait amical, son ton change quant ils refusent l’alliance et il leur dit de manière menaçante : « Un conseil, alors. Vous mettez pas sur mon chemin. »
Un traitement injuste
Et après leur altercation avec police Sam n’a clairement pas envie d’être attaché à un système qui le juge d’abord par son apparence et sa couleur de peau. Durant une scène poignante, Sam et Bucky marchent dans la rue quand des policiers s’arrêtent derrière eux. Sans un regard sur Bucky, l’homme blanc, ils se concentrent sur Sam et exigent qu’il produise une pièce d’identité. Il refuse parce qu’ils n’ont rien fait de mal, ils sont simplement en train de parler.
Cette scène est très parlante et montre que rien n’a changé. Sam a beau être Falcon, un super-héros, le policier ne le voit que par sa couleur peau. Il demande même à Bucky si Sam le dérange, juste parce qu’il est noir. Quand la police réalise qui il est, ils présentent leurs excuses, mais le mal est fait et on se rend compte encore une fois que le délit de faciès est un vrai problème et que cela doit s’arrêter. Le traitement de Sam est abjecte et injuste.
Cette scène est d’autant plus forte qu’elle survient juste après la visite de Sam et Bucky à Isiah Bradley (Carl Lumbly) un ancien soldat qui en 1942, avec d’autres sujets afro-américains, a reçu une version du sérum de super soldat qui avait fonctionné sur Steve Rogers. Plutôt que de recevoir un bouclier et de devenir une icône nationale, Bradley a d’abord été utilisé, d’où sa précédente rencontre avec Bucky pendant la guerre de Corée, puis jeté en prison pendant 30 ans pour être expérimenté davantage.
La vie après le Blip
La série montre aussi que la vie après le Blip est un calvaire pour les gens qui sont revenus. Il y a des discussions effrayantes sur les camps de réfugiés remplis de ceux qui sont rentrés, et une organisation gouvernementale américaine appelée Global Rapatriation Council, chargée de «réactiver la citoyenneté, la sécurité sociale, la gestion des soins de santé pour les réfugiés déplacés par le retour».
Il semble que cela fournisse des ressources à la branche du gouvernement qui finance Captain America et Battlestar pour éradiquer quiconque est considéré comme une menace. Si les accords de Sokovie sont toujours en place, lui et Hoskins les ont définitivement signés.
La série s’installe clairement comme la plus encrée dans la réalité et plus engagée que jamais. Elle s’annonce aussi comme une série qui est un peu plus masculine que les autres mais qui évite la toxicité dans ses personnages principaux. Sam et Bucky continuent leur parcours très introspectif tout en continuant de fournir de l’action et de l’humour.
Falcon et le Soldat de l’Hiver, c’est le vendredi sur Disney+.
Crédit ©Disney+
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