The Fosters saison 1 : One Big Family

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3.5

The Fosters démontre avec sa première saison son statut de série agréable et particulièrement efficace pour toute la famille.

The Fosters a terminé hier sa première saison sur plusieurs cliff-hanger, plus ou moins intéressants à poursuivre. Un season finale efficace avec la conclusion de certaines intrigues mais surtout l’ouverture d’autres qui encourageront le téléspectateurs à revenir en saison prochaine pour suivre les aventures de cette famille Foster décidément bien attachante.

L’effet Domino

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La famille Foster est une famille où il lui arrive mille et une choses en même temps. Parfois trop, pour que la série reste crédible. Il s’est passé en une année de vie au sein de ce foyer beaucoup plus événements que dans la vie entière d’une personne normale. Cependant, cela a toujours été bien amené, sans porter confusion. Souvent car les nouvelles intrigues ne sont qu’une conséquence directe de celles qui viennent d’être conclue et semble moins sortir simplement du chapeau des scénaristes et uniquement présente pour garder l’intérêt du téléspectateurs. Ainsi, les divers problèmes pour Callie et Jude, la disparition d’Anna – avec un Mike ivre et les mains pleines de sang- ou la mauvaise surprise de Brandon semblent être des situations logiques et un point naturel où s’arrêter. On n’a pas cette impression de cliff-hanger forcé comme dans de trop nombreuses autres séries.

The Fosters a surtout la qualité de très bien avoir dessinés tous ses personnages, adultes et enfants et de manière réaliste. Une série avec pas moins de 5 adolescents en personnages principaux montre des décisions ou choix de vie rarement intelligents. C’est l’apanage de l’adolescence de faire des bétises, surtout en croyant bien faire. Contrairement à beaucoup d’autres séries pour les jeunes, The Fosters ne présente pas ses diverses décisions comme des choix de vie valides que seuls les adultes réprouvent. Non. Dans The Fosters l’adolescent est non seulement puni par ses parents mais aussi par la vie elle-même. Tout a ses conséquences et elles sont rarement agréables. Un jeu de domino peut être même mis en place, ici. La dernière scène de l’épisode, avec tabassage en règle de Brandon, peut-être mis en relation, indirecte, avec Mariana et l’erreur qu’elle a fait avec sa mère en début de saison. L’avenir de Mike, clairement remis en question à la fin de l’épisode, aussi.

Des personnages humains

Ceci rend la série d’autant plus agréable à suivre. De plus, The Fosters s’adresse aux adolescents sans les prendre pour des idiots, en sachant trouver des thèmes et des sensations dans lesquels les jeunes se reconnaîtront sans pour autant les conforter dans l’idée qu’ils sont les plus forts et qu’ils ont toujours raisons. L’une des meilleures illustrations vient de la relation presque incestueuse entre Callie et Brandon. The Fosters a réussi à présenter cette histoire d’amour sans condamner mais sans non plus la présenter sous un jour positif. Le téléspectateurs comprend à la fois les deux adolescents mais aussi les raisons du pourquoi cet amour est impossible, sans avoir recours au cliché du parents présentés comme démoniaque pour simplement poser des limites. La fugue de Callie a été particulièrement bien menée en cela. Si c’était partie d’un bon sentiment, il a été souligné, et même encadré et surligné que ce n’était pas, mais vraiment pas, une bonne idée.

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Avec de vrais adultes dedans

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La présence réelle des adultes dans la série renforce cette idée. Stef, Lena et Mike ne sont pas uniquement présents pour jouer les parents. Ils ont leur propre vie, leur propres problèmes. Ils sont parents, certes, mais ils sont aussi des personnes à part entière avec, ô surprise, leurs propres intrigues parfois même indépendantes de leurs enfants. Et quand ils s’âgit de leur enfants, ils se comportent comme des réels parents et non comme les parents fantasmés par les ados en pleine rébellions. Des parents qui font eux aussi leurs erreurs, aussi bien d’éducation que personnelles, qui ne sont pas parfaits non plus et qui sont capables de s’attirer tout seul des embrouilles qui auraient pu être simplement évités avec un peu plus de réflexions.

The Fosters n’est pas une série qui changera la donne de la télévision. Après une saison, elle confirme son statut de 7 à la maison pour les libéraux. De nombreux sujets de société sont abordés avec toujours un discours vers l’acceptance et la diversité, la compréhension sans la condamnation. Avec des personnages aussi attachant les uns que les autres, en particulier le petit Jude, une bonne dose d’humour et, pour une fois, une vraie ambiance familiale, The Fosters devient vite une série qui, sans être incontournable, est des plus agréables à suivre, surtout que les scénaristes savent laisser en suspens les points qui intéressent le plus les spectateurs.

La saison 2 de The Fosters démarrera le 16 juin prochain et voici une première bande-annonce :

The Fosters season 2 promo

Crédits Images : ©ABC Family

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