Une fin de saison sur un rythme endiablé à l’image de ses épisodes précédents : Nashville, le nouveau succès du mercredi soir d’ABC s’est conclu hier dans un cliffhanger des plus violents.
Cette saison de Nashville a été l’une des plus intense en termes de bouleversements scénaristiques et de développement de personnages pour une série dramatique à la télévision.
Rythme endiablé
Dès son pilote, le spectateur était emporté par le rythme endiablé de l’écriture de Nashville, au-delà de sa dimension musicale. Entre le soap et le véritable drama, la musique et les tensions entre les personnages, Nashville a su développer sa marque pour se différencier de ses consoeurs de la saison 2012/2013. Avec un casting de choix et des véritables voix pour porter cette épopée sentimentale et amoureuse, Nashville est la série qui étonne cette année, malgré son thème centré autour de la musique Country, un genre catalogué comme ringard et très peu connu en France.
Sur le bon tempo
Nashville, c’est un mélange de développement dramatique et de personnages qui interagissent entre eux dans le milieu de la musique folk américaine. Un mélange orchestral de triangles amoureux, passions, secrets, coups bas, alliances et mésalliances d’ordre familials, politiques et artistiques. Entre accords marketings, tragédies et autres tortures médiatiques, drogues et sextapes, les personnages ont été développés de manière égale et intense par les scénaristes. Celle qui apparaissait comme une série qui ne serait portée que par des noms d’une musique étrangère à l’hexagone s’est avérée être une série dramatique des plus riches.
Entre Scarlett, Deacan, Juliette Barnes, portée par une Hayden Panettiere étonnamment forte dans son jeu, aux côtés de Rayna James dans la peau de Connie Britton, resplendissante au micro, les scénaristes de Nashville ont su profiter de son casting fort pour en tirer le meilleur parti autour de personnages secondaires tout aussi charismatiques que ses stars. Des personnages tout en nuances qui génèrent un attachement quasi immédiat avec le spectateur. Et c’est ce qu’on aime.
Mieux que Dallas
Nashville, c’est un peu la petite fille de Dallas, en plus rock’n’roll et moderne. En une saison, certains personnages se sont vus enchaîner plusieurs relations voire presque être menés à l’autel, comme Juliette. D’autres se sont vus divorcer ou renouer avec leur plus grand amour. Des couples se brisent et d’autres renaissent, le tout exacerbé par les multiples chansons originales chantées par le cast dans une vraisemblance artistique des plus admirables.
La Country, façon Nashville, c’est un mode de vie, une véritable machine industrielle aux USA, avec ses bons et ses mauvais aspects et toute la magie que la musique peut proposer au quotidien. Loin de Glee qui reste une série pour jeunes adultes, Nashville est la série qui conjugue la puissance de ses diverses intrigues avec celle que peut proposer la musique pour générer encore plus d’émotion chez le spectateur.
Triste mélopée
Ce final s’est clôt sur un cliffhanger chargé qui va assurément fédérer les spectateurs devant les écrans d’ABC dès la rentrée prochaine. Pas de silence dans la partition de cet épisode mené par un tempo fort en retournements de situations pour se ponctuer dans un cliffhanger en apothéose.
Retour sur ses évènements marquants : Juliette se montre sous un nouveau visage dans ce final. La diva insupportable et acariâtre, déjà affaiblie par les méandres de ses déceptions amoureuses et le chantage du sponsor de sa mère, Dante, a du mal à gérer la mort de cette dernière et se dévoile plus touchante que dans les épisodes précédents. Gunnar, l’amoureux transit de la jeune Scarlett, prochaine grande star de la Country, décide de sauver son couple et demander cette dernière en mariage, qu’elle décline ! Serait-t-elle encore amoureuse d’Avery, qui semble avoir retrouvé ses esprits ? Réponse la saison prochaine.
Cliffhanger
Le plus grand retournement de situation de cet épisode final reste l’arc concernant les amants principaux et maudits de Nashville : Deacan et Rayna. Enfin ensemble depuis seulement un épisode, ce que tout le monde attendait, le bonheur ne sera que de courte durée. Que nenni, les réjouissances ne sont plus au goût du jour, puisque Deacan découvre le secret de la véritable paternité de leur fille et retombe dans un alcoolisme profond et violent. Un alcoolisme qui signera surement la fin du couple et peut être la fin tout court de l’un des personnages (ce qu’on n’espère pas) suite à un accident de voiture sur lequel ce final se clôt.
Un final, à l’image de toute une saison, aussi fort et riche et tout aussi proche des attentes du spectateur. Si certaines intrigues se sont résolues très vite tout au court de cette saison, les scénaristes de Nashville ont toujours su trouver assez d’imagination pour enrichir la dimension de ses intrigues. ABC a trouvé le bon filon pour sa case du mercredi soir, en espérant que la saison prochaine assurera le gage de qualité proposé par cette première saison. En attendant, on peut toujours réviser les titres originaux de la séries qui se décline déjà sur deux bandes originales. Yeehaaa !
Crédit photos : ©abc 2013
Connecte tes Neurones à Brain Damaged sur