Cloud Atlas (2013)
Réalisation : Tom Twyker, Andy & Lana Wachovski
En 1849, un jeune notaire fait une difficile traversée du Pacifique. En 1936, un musicien ambitieux sans le sou quitte son amant pour travailler auprès d’un illustre compositeur à Edimbourg. Quelque cinquante ans plus tard, à San Francisco, une journaliste enquête sur les actions douteuses d’une compagnie pétrolière. A Londres, en 2012, un vieil éditeur endetté placé contre son gré dans une maison de retraite tente de s’en évader.
Cloud Atlas est un grand huit cosmique mené d’une main de maître par le trio de réalisateurs Lana & Andy Wachovski avec Tom Tykwer. Ceux qui n’ont pas eu la chance de lire le roman de David Mitchell qui se voit porté à l’écran dans ce long métrage, Cartographie des nuages ne peuvent que tenter d’imaginer l’effort titanesque réalisé par ces artistes pour transposer à l’écran un récit aussi compliqué avec son style littéraire particulier et sa structure chorale. Six histoires qui se font écho sur deux siècles. Cloud Atlas, est une leçon de philosophie teintée de spiritisme avec cette idée séduisante d’interconnexion spirituelle.
La vie rêvée de Walter Mitty (2013)
Réalisation : Ben Stiller
La vie rêvée de Walter Mitty, c’est l’histoire de Walter, un homme d’âge moyen, directeur de la photographie pour le magazine Life. Walter est un homme timide, pas très sociable, de par son histoire personnelle et son activité. Pour fuir cette morne réalité, Walter possède quand même son imagination qui parfois le déconnecte de la vie réelle. Mais lorsque le dernier cliché du photographe phare du magazine disparaît, sa vie va aller bien au-delà de ses rêves.
Walter Mitty est un roller coaster de l’âme, une envie d’aventure, de dépassement de soi, d’ouverture d’esprit et le courage d’accomplir ses rêves les plus fous. Un film qui nous offre une ode au pouvoir infini de l’imagination. Une imagination qui ne sert pas à grand-chose si l’on ne se donne pas les moyens de concrétiser ses fantasmes. Une leçon sur le courage, l’humilité et la beauté des choses, même les plus simples, pour un dépaysement assuré, avec tous les bons sentiments à l’américaine qui vont avec.
La Vie Est Belle (1946)
Réalisation : Frank Capra
Le décès de son père oblige un homme à reprendre l’entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec l’homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. Au moment où il approche de la victoire, il égare les 8 000 dollars qu’il devait déposer en banque. Le soir de Noël, désespéré, il songe au suicide. C’est alors que le Ciel dépêche à ses côtés un ange de seconde classe, qui pour gagner ses ailes devra l’aider à sortir de cette mauvaise passe…
Peut-être l’un des plus grands films de Capra. Considéré par beaucoup comme l’une des œuvres les plus abouties, avec des angles et des jeux de caméra innovants pour son ère, La vie est belle est bien plus qu’un film d’auteur. C’est une ode à la vie. Un joli conte, pour une histoire sans prétention à la morale feel-good et bienveillante pour une hymne à la vie et l’humanité servi par une écriture inventive. Avec une belle morale, La vie est belle est peut-être l’une des plus belle fable de noël, à la morale bienveillante sans sombrer dans la mièvrerie.
Chantons Sous La Pluie
Réalisation : Stanley Donen, Gene Kelly
Don Lockwood est un acteur célèbre, il forme un couple, – au cinéma seulement – avec Lina Lamont. Par hasard, Don rencontre une danseuse qui, elle, n’est pas du tout connue, Kathy. Il tombe amoureux d’elle, ce qui excite la jalousie de Lina. Le cinéma qui était muet jusqu’alors devient sonore. Il faut bouleverser le tournage des films en conséquence, en particulier faire entendre les dialogues. Or, Lina a une voix nasillarde et, en plus, elle zozote. Kathy lui prête donc discrètement sa voix. Cela arrange Lina qui, toujours jalouse, veut l’empêcher de faire carrière. Mais Don, Cosmo et le producteur du film dévoilent ces manigances. Kathy est alors reconnue pour ce qu’elle est, une comédienne et chanteuse de grand talent. Le couple Don et Kathy sera heureux et fera beaucoup… de films !
Tout le monde connait la chanson « Singin’ in the Rain », pourtant tout le monde ne peut s’enorgueillir d’avoir vu le film. Réalisé il y a plus de près de 70 ans, Chantons sous la pluie n’a pas pris une ride. Une belle histoire pêchue et rocambolesque avec de l’humour, de la poésie, de belles chorégraphies pour une comédie musicale avec des comédiens qui se donnent à leurs personnages. Un beau film qui rend hommage aux premiers pas du cinéma parlant et une industrie en ébullition, loin des blockbusters actuels, porté par une joie communicative. Un chef d’œuvre intemporel, comme il en existe peu, pour une merveille du cinéma, même 70 ans après sa première sortie
Mon Voisin Totoro
Réalisation : Hayio Miazaki
Deux petites filles viennent s’installer avec leur père dans une grande maison à la campagne afin de se rapprocher de l’hôpital ou séjourne leur mère. Elles vont découvrir l’existence de créatures merveilleuses, mais très discrètes, les totoros.
Le totoro est une créature rare et fascinante, un esprit de la forêt. Il se nourrit de glands et de noix. Il dort le jour, mais les nuits de pleine lune, il aime jouer avec des ocarinas magiques. Il peut voler et est invisible aux yeux des humains. Il existe trois totoros : O totoro (gros), chu totoro (moyen) et chili totoro (petit).
Mon voisin Totoro n’est pas que l’histoire d’une virée fantastique et surnaturelle de deux petites filles dans un monde imaginaire loin de leur quotidien. Véritable antidépresseur, Mon voisin Totoro est une célébration de l’imagination enfantine, offerte dans une poésie et douceur comme jamais en animation. Un film doux qui célèbre la bienveillance, l’entraide, pour une ode humaniste universelle autour de la nature, le monde de l’enfance mais aussi la créativité de tout à chacun, avec ce monstre chat pas comme les autres, que tout le monde aimerait avoir dans son quotidien.
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