Critique de The Defenders, la série qui réunit Daredevil, Iron Fist, Jessica Jones et Luke Cage. Une série qui débute de manière prometteuse.
Après 2 saisons de Daredevil, et une saison respective pour Iron Fist, Jessica Jones et Luke Cage, les super-héros se rencontrent enfin dans la série cross-over The Defenders. Matt Murdock (Charlie Cox), Jessica Jones (Krysten Ritter), Danny Rand (Finn Jones) et Luke Cage (Mike Colter) vont devoir faire équipe quand leurs histoires personnelles vont se croiser et qu’ils réalisent qu’ils font face au même ennemi : La Main. Ils sont loin d’être heureux par la situation, mais ils n’ont pas vraiment le choix s’ils veulent sauver New York et leurs proches.
Après visionnage des quatre premiers épisodes, le Cerveau peut dire que les personnalités de chacun sont préservées. Il n’est pas évident dans ce genre de projet de garder ce qui a fait l’essence de chaque personnage dans leur série respective et The Defenders y arrive plutôt bien. Non seulement ils gardent leur personnalité mais leur style de combat et leurs façons de faire à chacun restent intactes. Ces premiers épisodes sont assez amusants à voir et mettent bien en place les enjeux, même si les héros mettent un peu de temps à comprendre ce à quoi ils font face.
Bonne entrée en matière
Un des avantages de la série, c’est qu’elle ne dure que 8 épisodes. Cela permet de ne pas trop trainer et d’entrer assez rapidement dans le vif du sujet. Cependant, le premier épisode est vraiment une douce entrée en matière. Il permet de faire le point sur la situation de chaque personnage. Jessica est toujours la détective bougonne qu’on connaît (et adore), Matt tente de ne plus être Daredevil même si c’est dur pour lui, Luke sort de prison et renoue avec Claire, et Danny tente de sauver K’un Lun avec Colleen.
Bien évidemment, les héros mettront un peu de temps avant de s’unir mais à la fin du troisième épisode, les choses commencent vraiment à démarrer et les différents personnages arrivent à créer une certaine alchimie entre eux. Les interactions entre les personnages principaux sont vraiment ce qu’on attend. Les dialogues sont drôles, pertinents et le fameux combat dans le couloir vu dans le trailer est un régal. Une bonne introduction pour les héros. En ce qui concerne les scènes de combats, s’il n’y en a pas beaucoup dans la première moitié de la saison, elles sont bien meilleures que dans Iron Fist et le travail des cascades est bien mieux exécuté.
Une ennemie à la hauteur
Les Defenders font face à une ennemie de poids avec Sigourney Weaver, brillante dans le rôle d’Alexandra, un personnage spécialement créé pour la série qui est à la hauteur de toutes les attentes. Si pour le moment ses intentions restent floues, elle est une véritable menace qui intrigue et délicieusement méchante. La majorité des méchants des séries Marvel sur Netflix ont toujours été exceptionnels (Killgrave, Wilson Fisk, Cottonmouth, Mariah Dillard voire Punisher, même si c’est un cas à part) et Alexandra ne déroge pas à la règle. Elle est à tête de La Main et compte bien mettre son plan à exécution avec Elektra – qui est une tout autre personne – à ses côtés et Madame Gao qui ne déçoit jamais.
La série commence vraiment sur des bases solides. C’est vraiment agréable de voir ces personnages réunis. Certes Danny reste un peu le “gosse de riche énervant” qu’il était dans Iron Fist mais la balance avec les autres le rend plus supportable. Ensemble, ils ont le potentiel de faire tomber leur ennemis en commun.
Le Cerveau attend la suite
A mi-chemin (il y a 8 épisodes), Le Cerveau a envie de voir la suite, ce qui est bon signe. Encore une fois on a envie que la rencontre se fasse plus tôt, le plus rapidement possible, mais le rythme pris par la série est suffisamment bon et finit par payer. Il n’y a rien d’exceptionnel dans The Defenders, la série n’est pas parfaite, mais on sent l’effort de ne pas dénaturer chaque personnage et de les laisser être eux-mêmes. Chacun à son arc personnel qui aura une certaine résonance avec le public et faire avancer l’histoire. Une histoire qui intrigue vraiment. Et même s’il est mieux d’avoir vu les quatre séries pour vraiment tout absorber, pn n’est pas obligé d’avoir tout vu pour comprendre les enjeux de l’intrigue ou chaque personnage. La série arrive à être suffisamment claire sans trop en faire.
Le condensé des quatre séries est une bonne idée qui arrive à prendre forme sans trop alierner. Ce que Netflix devrait tout de même considérer, c’est peut-être moins d’épisodes à l’avenir pour des histoires plus condensées afin de mieux les gérer. Il pourrait aussi peut-être abandonner au moins une série (*Iron Fist*) et continuer avec The Defenders. Pour le moment, Netflix n’a pas prévu d’autres saisons pour The Defenders, attendant surement de voir comment le public réagira à la série, mais l’alchimie des personnages est telle qu’il serait dommage de ne pas les voir plus interagir. Danny n’a pas besoin de sa propre série, il peut apparaître de temps en temps chez les autres (mais pas trop quand même) serait bien mieux qu’une seconde saison à la triste et decevante Iron Fist. Il est bien plus efficace quand il n’est pas le centre de l’attention.
Marvel sait y faire quand il s’agit de réunir ses super-héros que ce soit au cinéma ou à la télévision et The Defenders est vraiment divertissante, surtout si l’on apprécie les 4 séries avant cette réunion.
The Defenders arrive ce vendredi 18 août sur Netflix.
Crédit ©Netflix
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