Réalisation : Chris Renaud et Yarrow Cheney,
Avec les voix VO de Kevin Hart, Ellie Kemper, Louis C.k., Lake Bell…
Voix VF : Florence Foresti, Philippe Lacheau, François Damiens, Willy Rovelli
Genre : Animation
Titre original : THE SECRET LIFE OF PETS (Etats-Unis)
Année de production : 2016
Film à partir de 4/6 ans
Sortie en salles le 27 Juillet 2016
Découvrez l’Avis du Cerveau pour Comme des Bêtes, le nouveau long-métrage des studios d’animation des Minions ou Moi, Moche et Méchant.
Après Zootopie, c’est au tour des studios Illumination de s’attaquer à leur aventure animalière. Une grande aventure urbaine et barrée, à l’image des précédents opus de studios d’animation franco-américains, qui nous avaient déjà offert des bijoux d’animations, entre Moi, Moche et Méchant ou Les Minions.
Pour leur cinquième collaboration sur un long métrage d’animation, Universal Pictures et Illumination Entertainment présentent Comme des bêtes, une comédie sur la vie secrète que mènent nos animaux domestiques une fois que nous les laissons seuls à la maison pour partir au travail ou à l’école.
30 millions d’amis
C’est le réalisateur du Lorax , Chris Renaud, qui rempile aujourd’hui avec Comme des bêtes, un film d’animation qui imagine ce que font nos animaux domestiques quand nous les humains, les laissons seuls, livrés à eux même dans notre petit chez soi. Un peu comme les jouets dans Toy Story, on se penche sur ces créatures qui nous accompagnent au quotidien, en imaginant leurs vies quand nous les humains, disparaissons.
Un résultat barré, à l’image des Minions, mais qui reste toutefois assez classique dans sa mise en scène ou son scénario. Comme des bêtes est un film pour les enfants, sans nul doute, qui leur plaira à coup sûr, mais qui ne contentera peut-être pas les parents de ces derniers qui les accompagneront en salle, par son intrigue balisée et déjà vue. Pourtant l’audace et l’humour décalé ne manquent pas, dans une réalisation tout en animation irréprochable, avec un New-York plus vrai que nature et une musique idéale composée par Alexandre Desplat.
Le mythe du héros
L’intrigue est simple. Max, un Jack Russel fier de sa maîtresse et du lien qui les unit, voit son quotidien bouleversé quand cette dernière lui présente son nouveau colocataire : Duke, un énorme chien bâtard. Max se voit alors en danger et doit maintenant partager son territoire avec un molosse qui ne lui inspire rien de bon. Les deux chiens vont donc s’affronter avant de mettre leur vie en péril, après avoir perdu leurs colliers, et être capturés par la fourrière.
Et c’est là que l’aventure commence : Max et Duke s’embarquent alors dans un périple, loin de leur appartement. Pour survivre, les chiens vont devoir s’allier à des animaux rebelles – dont un porc tatoué et un lapin schizophrène et un peu psychopathe du nom de PomPom – avant d’être rejoins par leurs amis domestiques, chats, chiens, faucon et autres oisillons, pour les sauver.
Une aventure somme toute assez classique et balisée, qui se résume au mythe du héros de Joseph Campbell, à savoir un évènement incongru qui pousse les héros en dehors de chez eux et jusque dans leurs retranchements, avant de revenir grandis, changés, plus proches, et heureux de leur condition.
Décalé à souhait
Si le rythme du film est extrêmement rapide avec des évènements qui se succèdent les uns après les autres, l’humour est le maître mot du film. Un humour un peu barré, qui pousse les animaux divers et variés à agir de manière cocasse et inattendue, tout en dérision. Si l’histoire n’est pas vraiment inédite, l’humour de situation et l’imagination des scénaristes sauve le film du déjà-vu. On ne se refuse rien, de la séquence de massage du teckel avec un ustensile de cuisine, au lapin qui conduit un bus, en passant par le caniche qui pogote sur System of Down ou la Mega Frat Party d’animaux dans un appart. Comme des bêtes utilise nos petits compagnons en fourrure pour montrer de manière décalée les dérives de notre mode de vie urbain, ou mettre nos petites boules de poils dans des situations anthropomorphiques inopinées mais tellement cocasses. Certes on est loin des Minions, loin du Lorax, mais on se marre tout autant si ce n’est peut-être parfois plus.
Si Zootopia surpasse Comme Des Bêtes dans l’émotion et la féérie, ce long métrage d’animation ne manquera pas de proposer une petite touche de fraîcheur et de rires décalés aux spectateurs, qui en famille, à la sortie du film, ne verront plus leur animal de compagnie du même œil. Mention spéciale pour le porc tatoué, qui à lui seul vaut le déplacement en salle.
Comme des Bêtes : Bande Annonce
Crédit photo : ©Universal
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