Critique de Grandfathered avec John Stamos, une sitcom sympathique autour de la paternité qui séduit.
Hier soir était diffusée sur les écrans de la Fox le premier episode de Grandfathered avec le grand retour de John Stamos en lead dans une série, avant le reboot de La Fête à la Maison. Sitcom légère sur un cinquantenaire célibataire et endurci, Grandfathered raconte l’histoire de Jimmy, restaurateur de renom qui va découvrir sa paternité avec l’arrivée d’un fils caché de 25 ans.
Ce fils, du nom de Gérald, est lui-même papa d’une petite fille. Propulsé grand-père en moins de deux, Jimmy va découvrir les joies inattendues d’un regroupement familial qu’il n’aurait jamais espéré, puisque la mère de son rejeton n’est autre que son plus grand amour…
Classique mais efficace
Grandfathered est une sitcom qui surfe sur des thèmes sommes tout assez classiques, voire vus et revus, mais avec beaucoup de fraîcheur. La thématique du fils caché étant assez récurrente en fiction télévisée, on salue les producteur et créateur de la série, Daniel Chun et Dan Fogelman, pour avoir su lui donner un coup de neuf avec John Stamos.
Un père qui va découvrir les joies d’une paternité tardive avec une petite fille inattendue. Séquence gauches, dérisions, moments attendrissants, Grandfathered est une comédie de notre temps qui fonctionne, entre personnages crédibles et une intrigue, qui, même si balisée, tient la route. Le spectateur, en terrain connu, se laisse prendre au jeu de la tendresse, au charme de John Stamos en papa gauche, et de son fils un peu benêt.
Comédie sociétale
Sans discours moralisateur, Grandfathered, un peu à l’image de Modern Family, puisqu’elle offre un nouveau visage et définition du concept d’unité familiale à l’ère du concubinage, des relations libres et autres coucheries d’un soir. Une nouvelle vision de la famille américaine, à l’ère d’internet, de la génération Y un peu perdue et du carriérisme au dépit de la famille.
Ici le père de la petit-fille n’est pas et n’a jamais été en couple avec la mère de son enfant, un peu looser et très connecté ( puisque papa fait des tutoriels de couche sur YouTube, oui messieurs, dames !) et Jimmy, un womanizer endurci, vieux beau à la Clooney comme on s’en moque à l’écran. Une belle image des bouleversements filiaux à l’ère du 21ème siécle et de la complication des relations amoureuses ou de l’engagement.
Humour potache
Grandfathered, c’est aussi un humour facile, parfois caricatural et gentillet mais qui fonctionne. On espère que les interactions entre les personnages qui ont chacun leur place dans l’intrigue, amèneront leurs lots d’humour et d’essor dramatico-romantique qui offrira autre chose que des blagues un peu attendues autour de cette paternité et grande-paternité subites.
John Stamos quant à lui assure le rôle-titre, s’inscrit comme un grand-père funky et classe, à l’ère des vieux beaux célibataires sexy. Grandfathered est une série touchante et rigolote, qui on l’espère restera aussi appréciable et divertissante que son pilote.
Crédit photos : ©Fox
Connecte tes Neurones à Brain Damaged sur