Critique d’une excellente fin de saison de Chicago PD avec Jason Beghe en parfait anti-héros. Attention Spoilers.
Chicago PD termine sa première saison avec un épisode tout en douceur mais qui souligne bien le thème de la série : personne n’a une morale infaillible, pas même la police des polices. Bien au contraire, dans cette fin de saison, il est révélé que la pire menace pour l’équipe de Voight est bien Sitwell, le pauvre Jin n’est plus là pour en témoigner. Un Sitwell qui profite de sa position non pas pour faire pression sur les grands durs et méchants de la ville, en prennant quelques biftons au passage, mais plutôt sur les flics qui ont quelques squelettes dans leurs placards.
Et Voight est loin d’être le seul. Sa jeune protégée, Lindsay avec son passé des plus sombres a elle aussi beaucoup à cacher qui la met dans une position plus que difficile et surtout prête à tomber encore une fois du côté obscur de la loi. Heureusement, elle arrive à trouver une solution, presque légale en plus. Ce qui n’est pas peu dire pour les membres de cette équipe, même si leur noirceurs et activtés pas très légales sont plus subtiles.
Le seul plus ou moins clean dans cette équipe est Antonio Dawson et le pauvre n’est pas vraiment récompensé. Son fils a été enlevé, il s’est retrouvé avec une balle dans le corps et maintenant, sa femme le quitte en embarquant ses enfants. A en croire Chicago PD, si le crime ne paie pas, l’honnêteté non plus.
Voight, mon anti-héros
Mais si Chicago PD vaut vraiment le détour, c’est bien pour Jason Beghe dans le rôle de Hank Voight. L’acteur a offert, tout au long de la saison, une prestation toute en nuance pour un personnage qui a été construit dans Chicago Fire pour être détesté. Et pourtant, au fur et à mesure des épisodes, le téléspectateur se surprend à apprécier et même à comprendre les motivations de ce flic clairement ripoux, mais avec un code moral bien personnel, mais qu’il respectera toujours. Le côté protecteur de son équipe et famille, ou même d’un jeune garçon prêt à sortir de l’enfer des gangs, et souvent ce qui le rachète aux yeux du public. Plus qu’un démon, Voight est ange vengeur et protecteur aux méthodes souvent discutables mais au final, le résultat cherché est le plus souvent louable.
De plus, la série, à l’image de sa grande soeur, Chicago PD est très bien construire, aussi bien dans ses personnages que dans ses intrigues, très bien rythmées, qui ne durent jamais trop longtemps et sont que rarement bâclées. Ce season finale est dans cette optique de parfaite continuité. Sans autre grand cliff-hanger en dehors de la mort de Jin, il lance toutes les pistes pour diverses intrigues pour la seconde saison, notamment les histoires de famille de Dawson, l’histoire d’amour entre Burgess et Ruzak et bien sûr les répercussions de la mort de Jin, mais aussi l’intégration d’Atwater dans l’équipe.
Cross-overs
Ainsi la prochaine saison s’annonce prometteuse, avec des cross-overs annoncés avec Chicago Fire qu’on espère plus organique. En effet, sur ces trois derniers épisodes, on s’étonne des absences de Gabriella Dawson ou de Severide. Ou que Antonio et Lindsay ne semblent pas du tout s’inquièter qu’ils soient dans un immeuble qui vient d’exploser. Cela reste un détail, mais les deux séries ont si bien travaillé ensemble jusqu’alors que ces absences sont bien génantes maintenant.
Crédits Images : ©NBC
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