10 meilleurs morceaux de Bandes Originales 2013

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Les 10 meilleurs morceaux de musiques de films issues des bandes originales sorties en 2013.

2013 aura  été une année forte en cinéma, avec son lot de flops, ses réussites au Box office et ses films passés inapercus. Mais qu’auraient été ces films sans leur musiques ? Sans leurs compositeurs pour leur donner l’intensité émotionnelle et auditive requise pour faire d’eux un succès ?

Chez Brain Damaged, nous sommes revenus sur les morceaux les plus poignants, vibrants, chargés, harmoniques, mélodiques et marquants de cette année de musiques de films et de séries. Un classement qui aura pour effet de vous tirer quelques larmes, pour des thèmes qui à coup sur resteront dans les annales du scoring.

1.Feast of Starlight – Hobbit 2 -Howard Shore

le hobbit édition spéciale la désolation de smaug bande originale tracklist

Les triangles amoureux ça ne plait pas toujours. Mais la romance a toujours son incidence sur la musique, qui, dans ce genre de scènes, possède un rôle plus qu’essentiel. Et c’est ce qui se passe dans le Hobbit 2 la désolation de Smaug. Feast of Starlight est le cœur de ce score, qui comme son prédécesseur, le Hobbit : Un voyage inattendu peine à s’imposer en salle avec autant de corps et de présence que celui composé pour la trilogie : Le Seigneur des Anneaux. Cela n’empêche que ce cette bande originale a de quoi surprendre à son écoute hors salle.

Flûtes, cordes, cœurs, une architecture harmonique douce qui va monter en puissance avec l’apport de la soliste accompagnée à la harpe, pour un véritable morceau céleste. Pour le coup, ce titre porte son nom à merveille : une fête auditive et étoilée. Preuve que malgré tout, Howard Shore peut toujours nous surprendre.

 

2 & 3 .Together or not at all & Goodbye Pond – Murray Gold – Doctor Who series 7

Bandes originales : la sélection du mois Aout/Septembre - doctor who series 7Murray Gold, ce génie britannique qui aura bien évidemment laissé son empreinte à tout jamais à travers Doctor Who arrive encore à nous surprendre et nous offrir énormément d’émotion lorsqu’il s’agit de produire de nouveaux titres inédits pour la série.

Et c’est le cas avec non pas un mais deux morceaux écrits pour le départ de deux compagnons qui auront marqué l’histoire de la série : Amy et Rory, dans le 5ème épisode de cette saison 7. Et on commence avec Together and not at all. Une montée en puissance très douce offerte pas les instruments favoris du compositeur : xylophone, piano et cordes. Auxquels viendront s’ajouter une voix pour une explosion symphonique qui prend au corps et à fort effet lacrymal. Une montée harmonique qui s’achève sur le thème d’Amy que nous connaissons tous.

Un titre qui ne peut qu’être suivi de celui qui apporte la conclusion tragique au couple bien aimé de tout une communauté de spectateurs : Goodbye Ponds. Un titre tout aussi fort en émotions, porté en introduction toujours sur le thème d’Amy, qui évoluera vers une montée d’instruments à vents et cordes avant de s’éteindre dans quelques notes de piano. Une explosion auditive mais tout aussi sensorielle pour un titre qui restera dans les annales du compositeur.

Together or not at all

Goodbye Ponds

 

4.Fearful odds M83 Oblivion

Oblivion-Motion-Picture-Soundtrack

M83 varie les registres et les styles dans son œuvre pour une bande originale moderne et assurément éclectique. Un album qui souligne, avec sa profondeur, une tension croissante à laquelle participe l’orgue pour un ton résolument mystique, des percussions, cordes et autres instruments à vents, de quoi générer frissons et autre chair de poule à son écoute.

Fearful Odds, épique et mystérieux, est le titre qui caractérise autant la qualité que la puissance sonore de cette bande originale à écouter absolument si n’est pas déjà fait. Un titre offert par un groupe franco français qui donne sensiblement plus de corps à un film qui reste une hérésie de science-fiction.

 

5. Cloud Atlas Sextet /End Credits – Johnny Klimek, Reinhold Heil et Tom Tykwer

Cloud-Atlas-SoundtrackLe Cloud Atlas Sextet et le thème principal de ce film hors norme Une symphonie issue de l’imagination d’un auteur et qui prend vie sous la baguette du trio de compositeurs qui s’attéle à la bande originale de Cloud Atlas : Johnny Klimek, Reinhold Heil et Tom Tykwer. L’un des plus beaux morceaux de cette bande. Magnifiquement interprété au piano, rempli de mille émotions allant de l’amour, de la nostalgie à l’espoir, il représente avec mesure la puissance karmique du film.

Dans Cloud Atlas End Credit, c’est une suite symphonique de près de 7 minutes autour de ce thème qui nous est offerte avec une résonance sans pareille, à l’image de ces âmes qui voyagent à travers les âges tout en répétant les mêmes actes. Une composition qui va crescendo, générant frisson et effet lacrymal dès sa première mesure avec une montée en puissance de chœurs et autres cordes soulignant ces destins qui s’entremêlent dans une certaine unité, à l’image de ces harmonies diverses et variées. C’est beau, c’est karmique et transcendant et ça aura même habillé musicalement certaines remises de prix.

 

6. Mhysa – Game of Thrones saison 3 – Ramin Djawadi

game-of-thrones-bande-originale-saison-3On connait très bien Ramin Dajwadi depuis le phénomène télévisé qu’est Game of Thrones. Celui qui a créé un générique désormais culte, et tout un univers sonore pour l’une des séries fantastiques les plus réussies de cette décennie nous a prouvé en saison 3 qu’il avait encore de quoi nous étonner.

En effet Mhysa, musique  pour la dernière scène de cette saison 3 de Game of Thrones, est le titre qui étonne et marque cette année 2013 pour la série le plus lucrative d’HBO. Une reprise du thème de la Khaleesi mère des dragons, protectrice des faibles et véritable mère de Westeros. Une montée en puissance de chœurs chantés en valyrian le tout suivant l’architecture harmonique du thème de la Khaleesi , l’original, celui qui lui aussi clôturait la saison 1. Une montée en puissance épique et attendrissante pour une revisite deux ans plus tard qui aurait des faux airs d’Adiemus de Karl Jenkins. Oui Mhysa, c’est un peu l’Adiemus de Westeros avec des Dragons. Et ça marche, puisque le titre, au-delà de son intensité épique prend encore plus de corps au visionnage d’une des scènes les plus joyeuses dans l’une des séries les plus dépourvues d’espoir.

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