Nouvel épisode ce soir à 22h 50 sur TF1 pour New York Unité Spéciale et bonnes vieilles habitudes : s’inspirer d’affaires qui ont défrayé la chronique. Et c’est l’affaire DSK qui passe au crible, avec beaucoup trop de ressemblances.
La première image de ce season premiere de New York Unité Spéciale est un avertissement : « Cette histoire est une fiction et ne décrit aucun personnage ou évenement réel ». L’épisode ouvre alors sur un homme soignant son noeud de cravate. On peut remarquer une griffure dans son cou. Il sort de sa suite présidentielle, très vite suivie par une femme de ménage, soudanaise, en larmes. L’homme est un diplomate italien du nom de Robert Distasio (Franco Nero) et il est un des favoris au poste de premier ministre. Il déjeune avec sa fille avant de partir pour l’aéroport. Dans le taxi, il se rend compte qu’il a oublié son ordinateur portable à l’hôtel et leur téléphone. Il embarque ensuite dans un avion à JFK, flirte avec l’hôtesse et est arrêté par Munch et Finn juste avant le décollage car la femme de ménage l’accuse d’agression sexuelle. Cette histoire paraît bien familière. Mais, pas d’inquiétude, ça l’est aussi pour l’adjointe du procureur, Alex Cabot – spécialement revenue du Congo – qui n’hésite pas à lancer un « another DSK »dès qu’elle arrive. Merci Miss Cabot, sans toi, on aurait pas du tout remarqué les ressemblances.
Trop de similitudes
Mais au fil de l’épisode, ces similitudes s’accroissent. Distasio est décrit comme un homme au grand pouvoir. Il est marié à une femme qui le soutient à 100% et placé en résidence surveillée dans une maison qui ressemble plus à un palace qu’à une prison. Du côté de la victime, on la voit passer un coup de fil disant ces mots : « Tu crois que je peux me faire combien ? »et mentir pour rentrer aux Etats-Unis. Sa crédibilité est donc plus que remise en question. Mais bien sûr, nous avons été avertis avant, ça ne décrit absolument pas un personnage ou des évènements réels.
Trop d’impasses
Malgré tout, il serait trop facile de taper sur New York Unité Spécialeavec ces arguments. Ce n’est pas rare qu’ils s’inspirent d’affaires à scandale. Le problème ici, c’est que le traitement suit de trop prêt la réalité et ne donne aucun éclairage sur le processus judiciaire, ce qui est pourtant une habitude dans la série. Le débat entre tenter de condamner, en vain, un violeur, quitte à envoyer un message négatifs à toutes les victimes de viol ou ne rien faire, quitte à dire que les puissants sont intouchables, est à peine frôlé. La psychologie de la victime et du présumé coupable n’est jamais discuté ni même expliqué, ce qui est pourtant un atout de la série habituellement.
Bonnes surprises
Cependant, l’épisode réserve de bonnes surprises chez les personnages. La petite nouvelle, Amanda Rollins (Kelli Giddish) promet d’apporter un peu plus de pêche et de fun dans la série. L’absence de Stabler est expliquée de façon raisonnable. Puis, la petite surprise bien plaisante, l’appartion de Linus Roache. Celui-ci reprend son rôle de Michael Cutter de New York Police Judiciaire le temps de cet épisode. Et, on ne le dira jamais assez, Mariska Hargitay est une grande actrice. Copyright ©NBC
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