Revue de presse internationale pour le film de Bryan Singer X-Men Days of Future Past.
Mercredi prochain, le 21 mai, X-Men Days of Future Past, film attendu par des millions de fans à travers le monde, sortira en salles. A cette occasion, Brain Damaged vous propose un tour de la presse internationale, française et anglo-saxonne. Le moins qu’on puisse dire est qu’il fait presque l’unanimité (90% sur Rotten Tomatoes) et que le procès civil qui inquiète Bryan Singer en ce moment n’a aucun impact sur les avis des critiques.
Ecran Large : « À l’évidence, Singer est ici comme un poisson dans les eaux pourtant troubles de la manipulation temporelle. Il savoure ce come back quasi d’outre-tombe avec ce qu’il maîtrise le mieux, des mutants qui depuis toujours cherchent leur place dans notre société. Une belle métaphore toujours d’actualité pour un cinéaste encore en quête de la sienne au sein du système hollywoodien. »
Comicsblog : « Bryan Singer réussit son pari de faire un film choral réunissant l’ancienne génération de X-Men et la nouvelle. X-Men: Days Of Future Past se distingue par une histoire riche et intéressante, des acteurs convaincus et une réalisation vraiment réussite. Le film est terriblement efficace et permet véritablement de relancer la licence X-Men vers un avenir radieux. La scène post-générique nous donne d’ailleurs un magnifique aperçu de cet avenir… Rendez-vous en 2016 ? »
CinemaTeaser : « Qu’il accumule les genres et sous-genres – SF d’anticipation, SF à voyage temporel, heist movie, buddy movie, polar 70’s –, qu’il confronte dans la même image moment de bravoure et pure comédie burlesque, tout ici sonne juste. Tout atteint sa cible avec une facilité déconcertante – même les idées les plus casse gueule, comme tout ce qui concerne l’excellent Quicksilver. Sans doute parce que Singer soigne avant toute chose ses personnages, leurs relations, la précision de sa direction d’acteurs (extraordinaire alchimie entre McAvoy, Jackman et Fassbender) et l’écriture – même si certains dialogues se font parfois un peu trop explicatifs. Ici, pas de pyrotechnie superflue : chaque scène d’action a son utilité narrative, survient au bon moment, sans surenchère et affiche une mise en scène sobre mais pas moins inventive – cf la mise en image des portails créés par Blink. »
Sortir à Paris : « Ainsi, il s’agit de changer l’Histoire pour modifier la destinée meurtrière de la relation humain/mutant. On retrouve pleins de clins d’œil aux précédents épisodes, aux mutants disparus, et c’est à la fois amusant et émouvant. De plus, l’histoire fictive des X-men est ici intimement liée à l’Histoire que nous connaissons : c’est un mutant (Magnéto) qui a tué Kennedy, on retrouve les X-Men au Viêt-Nam… L’évocation culturelle des années 70 est assez légère (avec simplement, le passage d’une chanson de Claude François, l’inévitable), pour bien dégager le propos et ne pas se perdre en d’inutiles détails. On s’amuse aussi en découvrant la version jeune des personnages cultes comme le Professeur X. »
Tout le ciné : « En réalité, chaque scène mériterait que l’on s’y attarde tant Bryan Singer, réalisateur des deux premiers opus de la saga, a parfaitement réussi ce film choral. X-Men : Days of Future Pastest à la fois drôle, épique, émouvant, dynamique, c’est du grand spectacle ! Et comme toujours, restez jusqu’à la fin du générique, votre petite scène bonus annonçant le prochain opus vous attend… »
Première : « Franchement, vous étiez venus pour quoi ? Débrouiller la chronologie X-Men ou prendre un pied monumental sur grand écran ? La deuxième réponse est la bonne. A l’instar d’Avengers pour le cinematic universe de Disney (ne loupez surtout pas la séquence post-générique qui rappelle le Joss Whedon, mais chut), DOFP fonctionne comme l’aboutissement total de la franchise X-Men. A la fois conclusion et reboot, comme l’indique sa séquence finale : à partir de là, tout est possible. Commencement ou fin. Apothéose dans tous les cas, et, sans conteste, chef-d’oeuvre de la saga. »
Variety : « Il n’y a pas de gratte-ciels de détruits, de cités rasées et si on voit la Maison Blanche et un stade de football subir quelques dommages structurels sérieux, la destruction de la civilisation humaine est réduite à un minimum rafraichissant dans DOFP.(…) De retour à la tête de la franchise Fox/Marvel qu’il a lancée avec succès il y a 14 ans, Bryan Singer fait un reboot en introduisant des éléments de voyages dans le temps dans la saga et rassemblant deux générations de mutants dans une histoire qui oscille de manière intelligente (même si pas cohérente à 100%) entre le tumulte politique de 1973 et un futur dystopique pas si éloigné. »
The Hollywood Reporter : « Il est dur d’imaginer les fanboys trop mécontents ici : Singer a mis en place un scénario ambitieux, avec du suspense, qui assure un futur à la franchise tout en facilitant sa continuelle réinvention. Le public doit rester jusqu’aux crédits de fin pour une scène énigmatique qui donne un aperçu du prochain volet, X-Men : Apocalypse. »
Radio Times : « Applaudissements à Bryan Singer qui fait que la franchise réussit son objectif et recalibre les équipes de X-Men passées et future sans faire appel aux combines d’un nouveau casting, comme par exemple, les récents films The Amazing Spider-Man. »
Total Film : » « Et bien, c’est compliqué » dit le Magneto de McKellen pour décrire la situation des X-Men dans un futur anéanti par des robots. Mais la beauté du retour du Mutant-verse de Bryan Singer est le travail léger qu’il fait sur des éléments potentiellement lourds. Face à l’espoir des fans (une source aimée des comics, le retour de Singer), un marché de super-héros où il y a foule, les entourloupes temporelles et des sauts géographiques, Singer a rafraîchi la série avec des X-Facteurs qu’il avait mis en place dans ses films : de la légèreté, de la clarté et une approche émotionnelle et sincère quant aux enjeux. »
Cinema Blend : « X-Men DOFP rend un hommage adéquat à l’histoire de cette franchise impressionnante. Elle sème plus de graines narratives que ne pourraient faire pousser Singer ou d’autres réalisateurs qui portent un intérêt aux mutants de Marvel. C’est le meilleur, le plus complet et le plus divertissant des films X-Men qu’on ait jamais vu. »
Coming Soon : « Suite parfaite pour X-Men : Le commencement et meilleure conclusion aux précédents films X-Men de Singer, DOFP fait du bon travail et monter les enchères pour les films de super-héros tout en apprenant combien il est difficile de sortir de l’ombre de Avengers. »
L’un des seuls avis mitigés est celui du journal britannique The Independant : « En tant que blockbuster, DOFP fait son travail. Aucun spectateur ne se sentira floué parce que l’équipe n’a pas lésiné sur les effets spéciaux. Les sociétés de VFX, parmi lesquelles MPC, Digital Domain et Cinersite ont fait des choses étonnantes -et leur contribution doit être reconnue. (…) Pour ceux qui ne sont pas dévoués [à la saga], cependant, les blagues et la nature auto-référentielle du film sont déconcertantes. On ne peut que rêver que le même niveau de ressources qui est allé dans les effets spéciaux ait été apporté au récit. »
Crédits photo ©Twentieth Century Fox
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