Critique du premier épisode de la saison 5 de Warehouse 13.
Warehouse 13 est de retour aux Etats-Unis pour une cinquième et dernière saison, courte de 6 épisodes. Comment ces épisodes conclusifs débutent-ils ? Avec facilité a-t-on envie de dire. La résolution du cliffhanger autour de Paracelsius (Anthony Head) est un peu trop aidée, servant surtout de motif pour expliquer le retour de Valda (Mark Sheppard) pour la saison conclusive, cette fois méchant étant donné qu’il s’agit d’une version venue du futur alternatif créé un temps par l’alchimiste médiéval. Pour rappel, l’original s’est sacrifié et est mort en Egypte plus tôt dans la série. Mais Mark Sheppard, toutes les séries le veulent en méchant pour plusieurs épisodes.
Suite du cliffhanger
Cette aventure garde avant tout l’équilibre entre humour et danger, à la Eureka, dont elle partageait d’ailleurs l’univers. L’épisode reprend exactement au moment où la série nous a laissés, à savoir quand Claudia repart dans l’entrepôt pour essayer d’arrêter Paracelsius de l’intérieur. Elle fait en effet partie intégrante de l’entrepôt avec lequel elle a un lien. Malheureusement pour elle, comme il contrôle l’entrepôt, il peut la contrôler.
C’était sans compter sur Myka qui, sortie de chirurgie, a trouvé la solution la plus simple pour y pénétrer avec l’équipe : le bouclier est alimenté par l’énergie d’une constellation vers laquelle le télescope de l’observatoire est tourné. Elle change simplement son orientation. Et tout le monde peut entrer, ce fut relativement facile, trop facile. Mais c’est à l’image de la série et ça fait partie des défauts qu’on lui pardonne.
Quelques facilités
Warehouse 13 n’est pas une série qui repose sur des scénarios complexes comme on pouvait en trouver dans Battlestar Galactica et ce n’est pas un problème. C’est la dynamique entre les personnages qui compte et on est servis entre Claudia et Artie qui ont des choses à régler (il lui a caché que sa sœur était toujours en vie), Myka et Pete qui ont une forte relation de collègues et amis, tous les ingrédients des précédentes saisons sont là.
L’intrigue de voyage temporel est tout aussi facile et on se demande pourquoi Paracelsius, dans la nouvelle réalité qu’il a créée, n’a pas pensé à sécuriser les éléments qui permettent de voyager dans le temps. Les artefacts sont trouvés avec une facilité déconcertante, à l’image du reste de l’épisode. On a droit à quelques grosses ficelles qui sont dues à la volonté de boucler toute l’intrigue en 45 minutes. Warehouse 13 est de retour avec ses qualités et ses défauts et reste un très bon divertissement. Mais c’est justement ce qu’on lui demande.
Crédits photo ©NBC Universal
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