Dead of Summer saison 1 : un slasher qui manque de mordant

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Critique de Dead of Summer, nouvelle série Freeform par les créateurs de Once Upon A Time. Un slasher pour ados dans les années 80.

Mardi 28 juin, Freeform lançait Dead of Summer, sa nouvelle série estivale, créée par Edward Kitsis et Adam Horowitz, les créateurs de Once Upon A Time, accompagnés de leur partenaire Ian Goldberg.

dead-of-summer-saison-1-critique-3Ici, pas de princesses et de contes de fées mais des histoires de fantômes, de morts, un camp de vacances, des jeunes monos, un caméscope et des cassettes VHS façon années 80. Dead of Summer se veut comme le slasher divertissant de l’été qui tiendra en haleine ses spectateurs. Le bilan au bout de ce premier épisode ? Pour le moment c’est mitigé, mais Dead of Summer a du potentiel et pourrait être fun le temps d’un été mais pas plus.

Pleine de clichés

Nous sommes au début de l’été 1989. On découvre Amy (Elizabeth Lail, Once Upon a Time), une jeune fille qui part pour passer l’été en tant que mono au camp de vacances Stillwater. Elle rejoint un groupe de jeunes qui, plus petits, passaient leurs vacances dans ce camp qui a fermé en 1984 et vient de rouvrir ses portes. Sur place, on découvre Deb incarnée par une Elizabeth Mitchell (Lost, Once Upon A Time) en dessous de son potentiel. Ce camp est bien mystérieux et il s’y passe de drôle de choses.

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Mais voilà, Dead of Summer semble être une série pleine de clichés dès le départ. Un camp de vacances avec des jeunes en chaleur et des histoires d’horreur, les créateurs s’y donnent à coeur dans le genre en y mettant tous les clichés possibles sans même avoir de l’humour. Ça crie beaucoup pour pas grand chose; les premières histoires d’amour plus ou moins impossibles se dessinent déjà; on a un personnage gay qui ne peut pas être plus gay incarné par Mark Indelicato, qui revient des années après Ugly Betty; une jeune fille pleine de complexes avec une pauvre estime d’elle-même ou encore la « mean girl » qui était le vilain petit canard et qui est aujourd’hui magnifique. Et bien sûr, l’héroïne (misérable) qui est nouvelle et qui tente de s’intégrer. C’est sans compter sur les garçons qui n’ont pas beaucoup de personnalité.

Slasher mais pas trop

dead-of-summer-saison-1-critique-1Dead of Summer, tente de faire sursauter et de faire peur. Pour ce premier épisode, c’est un peu raté parce que la série reste très frileuse et ne va pas jusqu’au bout du gore. On est sur Freeform et donc, on ne peut pas aller bien loin. Aussi, le pilote se prend un peu trop au sérieux et manque de recul sur lui-même. Le suspens tombe un peu à plat à chaque tentative. Comme déjà mentionné, les personnages sont aussi, pour le moment, assez creux, caricaturaux et peu intéressants sauf peut-être un personnage qui se révèle ne pas être qui l’ont croit. Sans spoiler, ce personnage, Drew, à le potentiel de raconter une histoire moderne intéressante. Ce premier épisode se concentre surtout sur Amy, le personnage principal qui reste peu intéressante. On attend donc de voir si sur les 9 épisodes restant, les personnages seront développés avec plus de profondeur. La série est loin d’être dans l’esprit de Vendredi 13 à qui la série est censé rendre hommage.

Le genre slasher est très populaire ces derniers temps avec des séries comme Scream et Scream Queens qui offrent des histoires de tueurs mystérieux (pas toujours très bonnes d’ailleurs). Dead of Summer tente de rentrer sur ce créneau mais n’est pas vraiment satisfaisante dans ce premier épisode. La série a tout de même le mérite d’essayer. Dead of Summer peut finir par être une série qu’on regarde pendant l’été sans trop réfléchir, comme un flirt d’été qu’on oubliera aussi vite qu’on l’a connu.

Dead of Summer, c’est le mardi sur Freeform.

Crédits ©Freeform

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