Critique du retour de Perception pour une deuxième saison.
Eric McCormack est de retour avec la deuxième saison de Perception, ou comme le diraient certains la série avec un consultant schizophrène. La première saison s’était terminée avec une conclusion heureuse : Daniel Pierce renonçait à son hallucination de Nathalie et découvrait qu’elle était en fait une fille aperçue lors d’un concert et qui est désormais… son nouveau médecin, le Dr Caroline Newsome. Une histoire abracadabrantesque et improbable mais qui reste dans l’esprit de la série. La deuxième saison reprend neuf mois plus tard et voilà Daniel désormais au début d’une relation amoureuse avec celle qui est son ex-médecin.
Retour des vieux démons
Mais tout n’est pas rose pour l’universitaire : Caroline Newsome n’est pas encore prête à s’afficher avec lui et on apprend qu’il a repris ses mauvaises habitudes et réduit sa prise de médicaments. Au point que dans la scène finale Nathalie et Caroline sont toutes les deux présentes. Ce retournement de situation, inattendu, est à l’image de cet épisode plutôt bien écrit. On a droit à plusieurs retournements de situation et si on s’attend à certains événements, on est surpris par la révélation en cours d’épisode qu’on n’a pas forcément vu venir.
Personnages en retrait
Les personnages secondaires de Lewicki et Paul Haley (Le Var Burton) sont ici peu exploités contrairement à plusieurs épisodes de la première saison mais ils n’étaient pas nécessaires : on retrouve le thème de la normalité et de l’anormalité tandis que comme lors du double épisode final de la première saison de Perception, Pierce remet en question ses compétences et le fait qu’il ait été trompé. 
Kate Moretti (Rachael Leigh Cook) est celle dont on remarque le plus le retrait. Sa relation avec son ancien professeur est la relation-clef de la série mais on est heureux, en même temps, de ne pas voir posée la question de la tension amoureuse entre les deux. Pendant ce temps, le nouveau procureur, Donnie Ryan (Scott Wolf), futur ex-mari de Kate, essaie d’utiliser à sa guise Daniel, ce qui ne convient pas à ce dernier évidemment et qui ne se laisse pas faire.
Si Perception n’a rien d’une série exceptionnelle, elle fait partie de ces séries estivales plutôt légères, dans le ton de la comédie policière, qui se laissent regarder telles des plaisirs coupables. Mais qu’on oublie jusqu’à la saison suivante.
Crédits photo ©TNT
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