Critique du premier épisode de New Amsterdam, nouvelle série médicale de NBC avec Ryan Eggold et Freema Agyeman.
NBC vient de lancer New Amsterdam, sa nouvelle série médicale créée par David Schulner qui entre dans le club de toutes les autres séries médicales qui sont actuellement diffusées…et il y en a beaucoup. La série suit le Dr Max Goodwin (Ryan Eggold) qui démarre un nouveau poste très important à l’hôpital New Amsterdam, le plus ancien hôpital public de New York dans lequel il est né.
Après cinq ans passé dans une clinique à Chinatown, Max est le cinquième directeur de médecine de l’hôpital en 5 ans et il a l’intention de bousculer les choses. Max est un idéaliste, un médecin qui souhaite réparer un système qui est cassé depuis des années.
Il opère avec une simple question : Comment puis-je vous aider ? Son but est de mettre les patients en premier, d’être à l’écoute mais il a aussi un rôle de bureaucrate, ce qui n’est pas évident mais il va essayer d’utiliser ce rôle à bon escient.
Un rebelle avec cause
Dans le fond, la série n’est pas mauvaise, elle a beaucoup de coeur et elle vous fera peut-être même verser quelques larmes. Le personnage principal est touchant, il a un grand coeur mais beaucoup de choses sont très peu réalistes dans la série comme ce marché installé à la place de la salle d’attente ou les décisions unilatérales prises par Max qui devraient d’abord passer par le conseil d’administration. Mais c’est son côté gentil rebelle et Max n’est pas un cynique, ça change de certains autres docteurs de la télé. Mais Max n’est pour le moment pas assez nuancé et apparaît comme un sauveur parfait alors qu’il est probablement loin de l’être.
Mais Max est un rebelle avec une cause, à savoir sauver les malades mais aussi se sauver lui-même. En effet, on apprend dans ce premier épisode qu’il est atteint d’un cancer. Il est donc non seulement docteur mais aussi patient et il compte faire le maximum pour aider son prochain comme il le peut. Il essaie aussi de réparer un système médical clairement brisé, un système qui a tué sa soeur. Mais Max a une femme enceinte et il doit aussi est là pour sa famille.
Peu réaliste mais humain
Cet hôpital est un fantasme, il a une prison, une école et tout un tas de choses qu’on ne trouverait jamais dans un hôpital public. Ça n’existe pas mais celui de Grey’s Anatomy n’existe pas non plus, beaucoup de choses surréalistes s’y passent aussi. Il faut tout de même noter que l’histoire est basé sur les mémoires d’un véritable médecin, le Dr Eric Manheimer ce qui remet certaine chose en perspective mais la série a opté pour le surfait.
Comme les autres séries médicales, les personnages devront se rendre intéressant pour faire revenir le téléspectateur parce que ce ne sont pas les cas médicaux qui intéressent le public, ce sont les relations humaines avant tout. Et sans rentrer dans les détails, des relations humaines, il y en a avec les autres personnages qui sont secondaires.
Le Cerveau va continuer de regarder la série pour quelques épisodes afin de se faire une véritable idée de New Amsterdam. Il regardera d’autant plus que Freema Agyeman (Doctor Who, Sense8) fait partie de la distribution et elle est toujours un régale dans chacune de ses apparitions. Elle brille à chacune de ses apparitions et on regrette qu’elle ne soit pas le personnage central de la série parce que le Dr Helen Sharpe est bien plus nuancé et vole la vedette dans ses scènes.
New Amsterdam, c’est le mardi sur NBC.
Crédit ©NBC
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