Critique d’une excellent retour pour The Goldbergs avec sa saison 2.
The Goldbergs, l’une des familles les plus tarées de la télé américaine est de retour avec une deuxième saison et on en est bien heureux. Diffusée juste avant Modern Family, la saison commence très bien avec un épisode drôle, bien construit et dans la veine de la saison 1.
Dans ce premier épisode le jeune Adam vit ses premiers émois amoureux. Il a enfin sa première vraie petite copine et décide de lui faire une mixtape pour lui montrer son amour. Mais voilà, sa mère Beverly la trouve et pense que la cassette est pour elle. S’en suit un quiproquo comme on les aime où Adam est incapable de dire que la cassette n’est pas pour elle. Il va faire une copie pour la donner à sa copine Dana et les deux femmes de sa vie vont découvrir la vérité. Le dénouement est adorable mais on en dira pas plus. Du coté de Barry, l’adolescent demande à sa soeur de lui procurer une fausse carte d’identité. Ses camarade de lycée vont alors lui donner pour mission d’acheter de la bière pour un fête. Mais Barry étant le loser qu’on connaît va rencontrer quelque difficultés parce qu’il parle trop.
Une famille qui s’aime
The Goldbergs a le brio de montrer une famille qui au premier abord est complètement dysfonctionnelle mais qui au fond s’aime vraiment. Murray a beau répéter qu’il ne “paiera jamais la caution de ses enfants”, il sort quand même Barry d’une mauvaise passe quand il est à deux doigts de se faire humilier devant ses amis. Beverly est la mère qui étouffe ses enfants de son amour mais qui parfois sait se retirer et admettre qu’elle ne sera pas toujours la seule femme dans la vie de son fils. The Goldbergs est toujours dans l’extravagance mais sait aussi montrer des moments vrais et sincères. On est tout le temps entre le rire et les larmes et c’est ça qui est excellent avec cette comédie dont le casting est aussi très bon. Son créateur qui s’est inspiré de sa propre famille sait jauger avec brio l’émotion. Il y a beaucoup d’amour dans cette série qui est une vraie déclaration du vrai Adam Goldberg à sa famille.
Du neuf avec du vieux (dans le bon sens)
La nostalgie est toujours très présente dans ce début de saison et elle est bien traitée. La série arrive encore et toujours à nous prendre au piège avec ses moments tendres au milieu de la folie des Goldbergs. On se demande toujours si ce qui arrive dans la série est vrai tant leurs tribulations sont dingues. Mais quand à la fin de l’épisode, on se rend compte que la mixtape est vraie et que la fausse carte d’identité l’est aussi, on aime encore plus la série et on a envie de connaître les vrais Goldbergs. Les personnages sont installés. On a eu toute une saison pour les connaître mais en même temps, il y a encore plein de choses à découvrir sur eux. Bien qu’elle soit située dans une autre décennie, la série est fraîche. Elle a réussi à faire ce que Growing Up Fisher (série aussi basé sur l’enfance de son créateur) n’a pas réussi à faire la saison dernière sur NBC : attraper le cœur des téléspectateurs. On se sent vraiment bien après l’épisode ce qui est un sentiment très rare.
S’il y a bien une série qui mérite l’Emmy de la meilleure comédie, c’est bien The Goldbergs qui a été snobée dans toutes les cérémonies pour sa saison 1.
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