Le premier épisode de la saison 12 de NCIS continue à prouver que la série souffre d’un terrible essoufflement.
Les scénaristes de NCIS sont-ils à ce point en manque d’inspiration pour faire revenir Ari Haswari, le demi-frère de Ziva tué en saison 3, en arrière-plan du fil rouge de la cette saison 12 ? C’est une question que les téléspectateurs sont en droit de se poser après avoir vu le premier épisode de la saison 12 de NCIS. En effet, le fil rouge mis en place pour cette saison n’est autre qu’une énième histoire de vengeance. Cette fois-ci, un ami de Ari a décidé de s’en prendre au NCIS, neuf ans après la mort du terroriste.
Et pour faire dans le jamais vu le plus complet, notre grand méchant de la saison est un mercenaire russe, qui répond au nom de Sergei Michnev. Cet homme sans pité ni foi ni loi ni agenda politique particulier sauf celui qui donne le plus d’argent, est un vrai gros méchant, puisque non seulement il a travaillé avec Ari mais aussi Ben Laden. Encore une fois, NCIS établit ses personnages sans aucune subtilité.
Rancune tenace
Sergei a donc la rancune tenace, très tenance, au point d’espionner le pauvre geek de la section cyber-criminalité du NCIS, Kevin Hussein, et tuer son oncle, uniquement pour attirer Gibbs en Russie et lui tendre un piège.
Un piège qui fonctionne. Imitant les indépendantistes Ukrainiens ou l’armée Ukrainienne, Sergei et son équipe abattent, grâce à un missile, l’hélicoptère dans lequel se trouvent Gibbs, McGee et Hussein (non pas Saddam, Kevin, le Geek). Heureusement, seuls les pilotes qui n’ont aucune importance pour les téléspectateurs meurent. Les agents du NCIS sont à peine blessés.
S’en suit une version de Gibbs Man V.S Wild, puis Gibbs contre les mercenaires où tout le monde s’en sort. Y compris Sergei, ce dernier, que Gibbs avait laissé pour mort, s’est en fait relevé et va maintenant vouloir encore plus se venger de lui. La suite, dans les prochains épisodes.
Mauvaise connection
Si l’épisode en lui-même est plutôt bien mené, avec un bon rythme, le fil rouge qui se dessinne montre combien NCIS, après 12 saisons, s’essouffle. On revient donc à une histoire peu originale, traitée de nombreuses fois, où Gibbs est la cible d’une vengeance personnelle. Si on peut apprécier la volonté d’apporter une continuité à la série, il faut noter qu’une dizaine d’années semble bien long pour que Sergei planifie sa vengeance. La connection choisie n’était peut-être pas la bonne cette fois.
Il faut aussi noter que NCIS cumule les facilités scénaristiques improbables, comme les voyages de Tony qui se déroulent toujours très rapidement (aurait-il le secret de la télétransportation ?), la connexion au satellite de la NSA obtenue très rapidement par une Bishop plutôt transparente dans cet épisode, et un virus informatique présenté comme une arme féroce mais neutralisé relativement rapidement. Des petits détails qui se pardonnent facilement, mais qui se voient d’autant plus quand le scénario en lui-même n’est pas passionnant.
La saison 12 de NCIS est diffusée tous les mardis soirs sur CBS, tandis que la 11 est en cours de diffusion sur M6.
Crédits Images : ©CBS
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