Critique d’un début de saison 8 de The Big Bang Theory drôle mais répétitif
The Big Bang Theory est parfois comme Sheldon. Bourrée de défauts, à certains moments insupportables, mais si souvent drôle et avec un certain charme qu’on lui pardonne tout, ou presque. Mais il manque, pour ce premiere, une certaine intelligence dans l’humour. Encore une fois, la série se repose sur ses lauriers et blagues récurrentes et une certaine tradition pour la série.
La saison 7 s’était terminée avec un personnage quittant le groupe pour un temps indéterminé, comme pour les saisons précédentes. C’était autour de Sheldon. Ce dernier, incapable de gérer les changements dans sa vie professionnelle comme privée, est parti vivre comme un vagabon, voyageant à travers tous les Etats-Unis par train, sans jamais quitter les gares, parce que lui, il se fiche du reste, tant qu’il y a des trains. Lorsqu’on le retrouve 45 jours après son départ, c’est sans pantalon, en Arizona, après s’être fait voler ses affaires. Il appelle alors Leonard à la rescousse.
Déja vu
Une belle sensation de déjà-vu s’installe alors pour le téléspectateur et fan de The Big Bang Theory. La même excuse pour arrêter Sheldon avait déjà été utilisée dans un épisode précédent. Le manque d’originalité est flagrant ici. De plus, les problèmes ne sont pas adressés réellement. Sheldon va toujours devoir gérer les divers changements dans sa vie, mais rien n’est dit là dessus, si ce n’est le temps d’un blague plutôt téléphonée.
Il en va de même dans les autres dimensions de l’épisode. Howard est inquiet de la relation bizarre et quelque peu malsaine entre sa mère et Stuard. Même si The Big Bang Theory note elle-même qu’ils utilisent le même ressort comique que pour la relation entre Howard et sa mère ou Raj et lui-même, cela n’empêche pas le spectateur de penser que les scénaristes se répètent. Mais pour compenser, la situation mène à une grande scène où personne n’arrive à déterminer qui est le père et qui est le fils dans cette nouvelle dynamique.
Il en va de même avec Amy. La blague où elle attend après Sheldon pour avoir un minimum d’affection et de considération reste drôle, puisque les auteurs arrivent encore à trouver de nouvelles manières de l’amener, mais elle devient facile. Trop facile. De plus, malgré ses coups de gueule, sa capacité à pardonner aussi facilement les horreurs qui lui fait subir Sheldon la rend trop désespérée voire pathétique pour être drôle.
Le second épisode n’enlève pas cette arrière-goût de facilité. Sheldon veut prouver qu’il est le plus intelligent (comme toujours), Howard en devient sa victime. Penny et Bernadette sont un peu agacée l’une par l’autre et Amy devient la confidente, celle avec qui on discute de l’autre derrière son dos, à son plus grand plaisir. Bien sûr écrit avec beaucoup d’humour. The Big Bang Theory sait faire rire avec ces deux nouveaux épisodes, mais semble tourner en rond.
Raj presque transparent
Et comme d’habitude, le laisser pour compte de l’histoire, c’est Raj. Ce dernier ne sert qu’à délivrer quelques répliques, souvent bien vus, et permettre aux autres de briller. Léonard le rejoint dans cette fonction pour ces deux premiers épisodes. Aucune histoire ne leur est vraiment dédiée. Si pour Léonard c’est pardonnable, avec Raj cela devient une habitude plus qu’agaçante.
Malgré tout, on passe quand même un bon moment avec ce début de saison 8 de The Big Bang Theory. Les intrigues de Penny devenant représentante pharmaceutique et Sheldon professeur promettent quelques bonnes situations à venir. Les fiançailles entre Penny et Leonard, à peine abordées ici, sont encore un point d’intrigue qu’on est curieux de découvrir dans l’avenir.
Et malgré les rires et plusieurs bonnes répliques, The Big Bang Theory propose encore une fois un season premiere assez faible où on se demande si les scénaristes ne sont pas devenus un peu feignants et trop sûr d’eux.
Crédits Images : ©CBS
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