Critique d’un season premiere divertissant et rythmé pour la saison 2 de The Last Ship.
La saison 2 de The Last Ship démarre sur les chapeaux de roues. Le double-épisode est bourré d’action, si bien qu’on n’a pas le temps de souffler une minute. Entre coup de feu, coup de hache, coup de seringue, et autres, ce season premiere est une tuerie, au sens littéral.
Horreur humaine
La saison deux de The Last Ship reprend où la première s’est arrêtée. Le USS Nathan James a été abordé par les hommes de Amy Granderson qui cherchent désespérément l’antidote contre le virus. Ils sont très zélés, et n’hésitent pas à commettre les pires horreurs, en vain. Dans ces scènes, la série arrive à conserver le suspens, malgré quelques mises en scènes faciles et retournements de situations déjà vus des milliers de fois ou très téléphonés. Néanmoins, le rythme est rapide, et on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Dans l’horreur, The Last Ship n’est pas timide. Comme dans la première saison, la série n’hésite pas à faire ressortir le pire dans l’humanité. Ainsi, un pseudo-médecin n’aurait pas hésité à utiliser un foetus, et tuer la mère et le bébé, pour arriver à ses fins : reproduire le vaccin et le traitement contre le méchant virus. Heureusement, une de ses assistantes n’est pas aussi monstrueuse et change d’avis, ce qui permet de l’arrêter.
Il en est de même avec le personnage d’Amy Granderson. La patronne un poil despote de Avocet sacrifie tout le monde, et est prête à faire arrêter sa propre fille, pour conserver son pouvoir au sein de Avocet. Nos héros font tout pour la faire tomber, puisqu’elle joue un peu beaucoup à Dieu. Ici encore, l’action est au rendez-vous, et il ne se passe pas 5 minutes sans que quelques coups de feu ne soient échangés.
Manque de direction
Beaucoup d’actions, de rythme et ainsi de morts (R.I.P Quincy, tu ne nous manqueras pas vraiment) au détriment de l’intrigue, de l’émotion, et de l’évolution personnages. Malgré les efforts d’Eric Dane et des autres acteurs, le spectateur est tellement pris dans le feu de l’action que les divers décès de ce double-épisode n’ont qu’un impact émotionnel minime. The Last Ship ne laisse pas le temps à ses téléspectateurs de digérer les informations. Même la scène où une maman se sacrifie pour son bébé se joue trop rapidement pour proprement émouvoir.
De même pour l’intrigue. Le double-épisode résout les quelques cliff-hangers avec ces combats incessants mais oublie une chose importante : donner une réelle direction à la suite de la saison. Certes, on se doute que l’équipage va continuer à naviguer. Une bonne nouvelle, on craignait à la fin de la saison 1 que nos marins restent bloqués sur Terre. On se doute aussi qu’ils vont tenter d’apporter le vaccin au reste des survivants et que cela ne va pas être chose facile. Enfin, nos personnages super-américains super-patriotes vont certainement tenter de rétablir l’ordre dans le monde. Mais rien n’est dit sur ce sujet à part deux lignes de dialogues et demi en guise de conclusion.
Néanmoins, The Last Ship reste une série d’action très divertissante, et les deux premières heures passent sans qu’on s’en rende compte. Malgré les dialogues souvent clichés, on passe un bon moment devant la série. Il faut juste espérer que le prochain épisode donne quelques nouvelles pistes à explorer, sans quoi, The Last Ship risque d’errer sans but et donc sans intérêt.
Crédits Images : ©TNT
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