Beauty and the Beast est de retour pour une seconde saison qui reste dans les traces de la saison 1 et offre un season premiere très moyen mais qui tente de sauvez les meubles.
En ce début de saison, on est trois mois après la disparition de Vincent. Cette pauvre Catherine a passé son temps à le chercher avec l’aide de JT et oh miracle Gabe. Ce dernier que l’on croyait mort à la fin de la saison 1 a été sauvé par Catherine. Vincent a été enlevé par le vrai père de Cat pour être transformé en petit soldat obéissant. Il a en quelque sort été reprogrammé comme un robot. C’est plus qu’une bête 2.0, c’est la bête 3.0 avec un nouvel ADN. Il a perdu la mémoire, ne sait plus qui sont Cat et JT. C’est devenu une machine à tuer qui fait ce qu’on lui dit, presque à la Terminator mais en moins bien. Ou encore comme dans Dollhouse, il a été programmé pour faire ce qu’on lui dit de faire. Sa mission est d’éliminer la personne qui a fait de lui une bête. Il travaille désormais pour le vrai père de Cat. Cette dernière n’est toujours pas au courant que son père n’était pas son père.
Facilités scénaristiques
La recherche de Vincent aurait pu durer plus longtemps à l’antenne. Oui, elle a mis trois mois à le retrouver, mais pour le téléspectateur, ça aura duré 15 min. Les auteurs ont aussi décidé de garder Gabe (Sendhil Ramamurthy) en vie mais de faire disparaître le monstre qui était en lui. Une facilité scénaristique pour garder le personnage. Parce que oui, l’acteur est bon (c’est probablement le seul bon acteur dans la série) mais ça tue toute la dramaturgie du dernier épisode de la saison 1. A la place, ils ont décidé de tuer le père de Catherine, du moins celui qu’elle croyait être son père. Autre facilité, ils se sont débarrassé de cette cicatrice disgracieuse qui ornait la joue de ce cher Vincent. Ça devrait coûter trop de temps et d’argent en maquillage.
Il est sensé être une bête tueuse qui fonce dans le tas, il a perdu la mémoire mais comme par hasard, il sauve Catherine encore une fois. Comme si son instinct lui disait de la sauver elle. Aussi pour faire comprendre que le vrai Vincent est toujours là. Mais on retombe dans les travers de la demoiselle en détresse alors que durant tout l’épisode elle s’est battue sans l’aide de personne.
Le procédural au placard
Le côté procédural est aussi passé complètement à la trappe ou presque. Aucune affaire de la semaine. Juste la recherche de Vincent et comprendre ce qu’il lui est arrivé. Ils ont apparemment décidé de se concentrer uniquement sur le couple. Les affaires de police étaient de toutes façon mal menées et faciles. Beauty and The Beast n’est clairement pas la série qu’on regarde si on veut voir des enquêtes de police intéressantes. La série n’est au fond qu’une histoire d’amour. Une histoire impossible entre deux êtres qui n’arrivent décidément pas à vivre leur amour tranquille. Comme il est dit dans la série, ils vont devoir retomber amoureux du moins lui parce que Cat l’est toujours.
La série fait toujours les mêmes erreurs. Elle explique tout dans le moindre détails, prend les téléspectateurs pour des idiots et offre encore de pauvres dialogues qu’on devine presque avant qu’ils les prononcent. Beauty and the Beast se prend aussi un peu trop au sérieux. Le personnage de JT pourrait être plus intéressant, drôle et attachant. Mais ce n’est qu’un pauvre sidekick sans saveur. Il en est de même pour Tess qui n’est pas forcement le personnage le plus agréable. Il est difficile de laisser passer tous les défauts que la série cumule. On ne voit que ça et c’est dommage. Brad Kern (Charmed) le nouveau showrunner tente d’effacer quelques erreurs du passé. Il est compliqué de repartir à zéro mais il donne tout de même de nouveaux challenges. Le fait que le père de Cat soit en réalité derrière cette manipulation est intéressant. Jusqu’où ira t-il pour arriver à ses fins ? Qu’attend-il de sa fille et qu’est-il près à lui faire pour qu’elle dégage de son chemin ? La réaction de Cat quand elle découvrira la vérité devrait relancer les choses.
Crédits images ©CW
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