John Noble parle de son expérience sur Fringe et de ses impressions sur le final de la série, diffusé la semaine prochaine sur la Fox.
Hier soir a été diffusé l’antépénultième épisode de la série Fringe. Il ne reste plus à voir que le double épisode final, intense selon le premier trailer, avec un véritable hommage aux cinq années de la série. En attendant, plusieurs journalistes ont pu rencontrer John Noble lors du Television Critics Association Press Tour de Pasadena. L’occasion de faire le bilan de ces cinq années passionnantes avec un acteur passionné par le rôle de Walter Bishop depuis ses débuts. Ou plutôt même ses rôles, étant donné qu’on a vu plusieurs versions au fil des saisons et des univers.
Un personnage aux multiples personnalités
Mais il confie à Collider qu’il lui est difficile de choisir laquelle il préfère : « J’ai joué plein de versions différentes de lui. Je ne sais pas. J’ai aimé quand il était perdu, ce qui était probablement sa version originale, plus que les autres. J’ai aimé joué Walter alors, avec tous les différents états d’esprit qu’on a fait. Mais je préférais quand il était totalement perdu et qu’il n’avait que très peu d’aptitudes à vivre en société. J’ai aimé les scènes qu’il a joué avec Peter -tout ce qui concernait sa relation que j’ai joué avec Peter Jackson tout au long des cinq ans. Les deux, on a vraiment aimé faire ce travail. Walter a de si nombreux aspects – de la comédie, du drame, de l’émotion, et ainsi de suite. Il était un personnage à part entière, donc c’est dur pour moi de dire lequel était mon favori. Fringe, c’est essentiellement une histoire d’amour, donc les scènes où Walter est proche de Peter, mais aussi des personnages d’Anna et Jasika, étaient spéciales pour moi. »
Il reconnaît d’ailleurs qu’il pouvait se tromper de version de Walter pendant le tournage, dans son jeu : « J’avais des gens sur le plateau à qui je pouvais dire : « Peux-tu surveiller pour être sûr que je ne fais pas une autre version de Walter ? » Parfois mes opérateurs de caméra me disaient : « John, c’est le mauvais. » »
Son expérience dans Fringe restera inoubliable pour John Noble : « Faire quelque chose de cette nature était nouveau pour moi. Je n’avais jamais eu quelque chose demandant un engagement de 5 ans. Construire une série qui n’a jamais semblé perdre son imagination a été quelque peu irréel pour être honnête. Je peux aller n’importe où dans le monde, les gens m’arrêtent dans la rue et me parlent de Fringe, de combien ils l’adorent et me posent des questions dessus. La portée internationale de Fringe me surprend encore de temps en temps. On m’a donné un personnage qui est le rêve de tout acteur. Si vous combinez ces deux facteurs, j’ai passé cinq années incroyablement mémorables. »
Une conclusion attendue et parfaite
Parlant du final de la série, diffusé le 18 janvier, l’acteur ne tarit pas d’éloges : « Je pense qu’on appréhendait tous ce qui se passerait dans le final. Nous n’avons rien su jusque très tard de la façon dont Joel finirait ça. Je peux honnêtement dire que c’est tout ce que j’espérais. Quand je l’ai lu, j’ai pensé qu’il avait fait un travail de maître en écrivant ça. Il a conclu les histoires de nos personnages et il a conclu le grand arc narratif. Je ne pouvais pas imaginer un meilleur résultat pour être honnête avec vous. J’étais extrêmement ravi quand j’ai lu les épisodes finaux. » Ajoutant : « J’espère que la postérité le jugera comme l’une des meilleures fins de série de l’histoire. Je crois vraiment que ce sera le cas. »
L’un de ses arguments est la manière parfaite, selon lui, dont Walter finit la série : « Si vous m’aviez demandé en saison 1 où je pensais que Walter finirait, ça aurait été exactement à ce point. C’est remarquable. Quand je dis que je pense que c’est un grand final, c’est la raison principale. Je pense que c’est la sortie parfaite pour Walter. Je suis vraiment redevable aux scénaristes de m’avoir donné ça, parce que, au fil des ans, quand je parlais du personnage avec eux, j’ai toujours pensé que ce serait la façon parfait pour finir et compléter son parcours, et compléter le parcours de la série. Et ils me l’ont donné. »
Dernier jour de tournage et bilan
John Noble parle du dernier jour de tournage : « C’était une de ces nuit qui ne finit pas. Je crois qu’on a fini vers 9h du matin, mais on s’est beaucoup amusés. (…) On faisait une scène tous ensemble et c’était juste hilarant. Je n’arrivais pas à dire mes répliques, ce qui est rare chez moi. Je n’arrêtais pas de me tromper et on riait beaucoup. Mais c’était marrant. C’était un moment merveilleux. La dernière scène que j’ai faite est une scène avec Michael Cerveris, mais on était tous sur scène, comme la plupart du temps. Je n’étais pas déprimé. Je pense qu’on a eu un grand final. On s’est tellement amusés le dernier jour. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il a le plus aimé dans le rôle de Walter, il est redevable à la série de l’avoir sorti de la niche des rôles lourds et sérieux, typés, qui lui étaient donnés jusqu’alors : « On m’avait fiché comme lourd et sérieux, presque comme un méchant mais pas tout à fait, en particulier dans mes rôles à la télévision. C’était merveilleux de pouvoir jouer un personnage qui avait de si nombreuses couleurs et était capable de jouer la comédie, un homme incroyablement vulnérable, ce qu’il était souvent et aussi de jouer cette histoire d’amour, avec cette relation avec son fils qui est inhabituelle. Pour moi, en tant qu’acteur, c’était un cadeau. C’était tout ce qu’on pouvait espérer que j’ai eu en cinq ans. J’étais donc un acteur très chanceux. »
Et après ?
Pour finir, John Noble confirme que le choix de son prochain rôle au cinéma ou à la télévision sera compliqué à faire : « Mes deux derniers personnages ont été Denethor et Walter Bishop. Il sera difficile de suivre les traces de ces deux rôles. C’est dans les mains de mes agents à présent. Je n’ai aucune idée de ce qu’on peut m’offrir. Même s’il me tarde. J’ai pris un mois de congés, je suis donc prêt à repartir au travail. »
Les deux derniers épisodes de Fringe, Liberty et An Enemy of the Fate, seront diffuses vendredi prochain, le 18 janvier, sur la Fox. En voici le premier trailer.
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