Person of Interest revient avec sa deuxième saison. John est à la recherche de Finch qui a disparu tandis qu’il découvre comment ce dernier communique avec l’intelligence artificielle qui lui donne les numéros de sécurité sociale.
Person of Interest, série à part des productions habituelles de J.J. Abrams, dans un univers post-11 septembre, s’est distinguée tout au long de sa première saison par une intrigue solide, des personnages bien écrits et attachants. Pour rappel, elle suit John Reese (Jim Caviezel), un ancien agent de la CIA présumé mort qui s’associe à un génie milliardaire, Finch (Michael Emerson) pour intervenir et sauver des personnes en danger imminent. Comment le sait-il ? Grâce à une intelligence artificielle qu’il a créée le lendemain du 11 septembre pour le gouvernement et qui utilise toutes les caméras, privées et publiques, en fonction aux Etats-Unis pour analyser les situations de danger. Si le gouvernement s’en sert uniquement pour faire face aux menaces terroristes, Finch est passé dans la clandestinité pour sauver les personnes en danger mais que le gouvernement ne juge pas importantes.
Au début de la deuxième saison, Finch s’est fait kidnapper et John se lance à sa recherche. Mais le problème est que l’intelligence artificielle refuse, conformément aux instructions de Finch, de vouloir défendre son créateur et continue sa fonction première, repérer des personnes en danger. S’en suit une double quête de John : forcé d’aider un comptable de trafiquants de drogue qui leur a volé plusieurs millions de dollars, le voilà à discuter avec Big Brother pour négocier des informations sur l’endroit où pourrait se trouver Finch. Et c’est l’occasion pour lui de découvrir comment ce dernier communique avec la machine : par codes, avec comme clé de décryptage le classement de son impressionnante bibliothèque.
L’épisode est très bien construit à coups de flashbacks qui expliquent ce qui a conduit Finch à programmer l’intelligence pour qu’elle priorise la sécurité du public à la sienne. Et il est toujours drôle de voir les personnages s’adresser à une caméra en public comme s’ils parlaient à une véritable personne. Quand c’est dans une rue déserte, cela est moins évident mais dans une rue peuplée en pleine journée il y a une portée humoristique. Surtout quand John est accompagné de la personne à protéger qui se demande ce qui se passe.
La hackeuse à l’origine du kidnapping de Finch est un personnage bien mystérieux avec un épisode se terminant sur un cliffhanger intéressant : elle avoue à ce dernier qu’elle ne veut pas dominer l’intelligence artificielle mais au contraire la libérer de l’emprise du gouvernement en hackeuse idéaliste. On reste curieux de savoir ce qui se passerait si elle devenait vraiment autonome. Sans compter que les politiques responsables de sa création semblent prêts à tout pour cacher son existence qui n’a rien de légal.
Crédits photo ©CBS
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