Un retour sur les chapeaux de roues pour Desperate Housewives saison 8 ce soir sur M6. Le ton est donné pour la dernière ligne droite et la barre est placée bien plus haut que ces trois dernières saisons. La tension est à son comble pour un mystère qui nous rappelle bien des choses.
La vie est un éternel recommencement, les séries TV aussi. Pour cette reprise de saison, Desperate Housewives renoue avec les codes qui ont fait son succès. Retour sur ce premier épisode de l’ultime saison de nos femmes désespérées intitulé : « Secrets that I never want to know ».
Plus ou moins sans surprise
Nous avions laissé nos quatre amies sur un lourd secret : celui du meurtre du beau-père de Gaby. Pour mémoire, Alejandro, qui violait Gabrielle durant son adolescence, menaçait de récidiver quand Carlos finit par le tuer en le frappant à la tête. Pour lui éviter la prison, les quatre amies décident de couvrir le meurtre. Bree s’impose comme la meneuse du groupe puisque c’est elle qui prend la décision de se débarrasser du corps et de cacher l’histoire. On reprend exactement au même moment. Nos dames sont en train d’enterrer le corps d’Alejandro et le groupe de copines semble en prendre un sacré coup. Chacune tente de gérer les conséquences de ce meurtre tant qu’elles le peuvent, tout en scellant un pacte pour ne plus jamais parler de cet évènement. On notera l’arrivée du charismatique Charles Mesure à Wisteria Lane, nouveau voisin célibataire du nom de Ben, pour la petite pointe de renouveau dans ce quartier pas si paisible des États-Unis.
Un retour aux sources
Bien qu’en sept ans les personnages aient énormément évolué, on retrouve dans cet épisode certains caractères prédéfinis dans les fondations de la série. La froideur de Bree vis-à-vis du meurtre et de ce qui est à faire pour protéger son ami apparaît comme un écho à la manière dont elle avait précédemment caché le meurtre de la mère de Carlos renversée par son fils. Susan, elle, semble aussi torturée par ce meurtre qu’après l’accident qui a causé la mort de l’épouse et la fille de Dave Williams (saison 5). Son couple encaisse le choc de plein fouet, comme à l’époque. Déjà vu certes, mais légitime et subtil. Dans un autre registre, on salue l’intelligence de certaines scènes comiques comme celle où Bree et Gaby tentent de se débarrasser de la voiture d’Alejandro (non sans rappeler une certaine scène où Bree et Rex tentent de se débarrasser de la voiture qui a causé la mort de Juanita Solis). On retrouve dans ce season premiere la marque « Desperate Housewives», celle du comique qui a fait le succès de la série lors des premières saisons, comme avec cette scène de crêpage de chignons entre Susan, Gaby et Lynette. La scène la plus drôle de cet épisode, bien qu’on compte beaucoup d’autres comic-gags qui renouent avec l’essence et l’esprit de la série.
Le mot de la fin, le début des problèmes
Et cette recette traditionnelle fonctionnera jusqu’à la dernière scène. Souvenez-vous, Mary Alice Young s’était suicidée après avoir reçu une lettre énigmatique révélant que quelqu’un connaissait son secret. Pendant plus de la moitié de la saison 1, le mystère était à son comble sur l’auteur de cette lettre et le motif de son envoi. Et bien c’est reparti pour un tour. Bree recevra exactement le même courrier à la fin de cet épisode « I know what you did, it makes me sick, I’m going to tell » (« Je sais ce que vous avez fait, ça me dégoûte, je vais tout révéleré). Le secret des femmes au foyer maintenant en danger, une belle intrigue comico-dramatique se profile pour cette dernière saison de Desperate Housewives qui, tel un cygne, renoue avec son meilleur pour tirer sa révérence.
Crédit photo : ©Disney/ABC
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