Rupert Sanders parle de sa Blanche Neige

0

Rupert Sanders, le réalisateur de Blanche Neige et le Chasseur parle de son film au WonderCon. Le réalisateur s’est confié, entre autres, sur Kristen Stewart, Charlize Theron, sa perspective sur le film concurrent de Tarsem Singh.

Blanche Neige et le Chasseur marque les débuts de Rupert Sanders derrière la caméra. Un gros risque pour un premier film.
Quand on lui demande ce qui l’a décidé à s’attaquer a un film aussi énorme pour sa première réalisation Rupert Sanders déclare : « Je n’aurais pas pu faire un film plus petit. Il est plus difficile de monter un petit film qu’un gros film. » Son expérience dans la réalisation de publicités l’a aidé. Il compare les deux : « C’est comme faire du vélo, une fois qu’on a appris à faire du vélo, on peut monter sur une moto. C’était un gros risque pour moi et les studios qui m’ont gentiment fait un gros chèque pour que je le fasse […] Ils avaient confiance en nous et nous ont laissés faire. »

Sur Kristen Stewart en Blanche Neige

En parlant de Kristen Stewart il déclare : «Elle est tellement bonne actrice que les gens pensent qu’elle est Bella Swan (son personnage dans Twilight). Ils croient qu’elle est son personnage. Bien sûr c’est une actrice, elle n’a rien à voir avec Bella. Je me suis très bien entendu avec elle.» L’actrice a surmonté sa peur des chevaux puisqu’elle a eu un mauvaise expérience étant enfant. Elle a travaillé son accent.  « Quand on est à fond sur un cheval avec une armée de 200 soldats derrière soi, c’est terrifiant. Elle l’a fait. » Il ajoute ensuite : « Je l’ai d’abord vue dans Panic Room, puis dans Into the Wilde. Je l’ai adorée dans The Runaways. » En gros, il n’a pas cessé d’encenser l’actrice. Il confie cependant, qu’il n’a pas vu les films Twilight. Mais pour lui c’est une très bonne actrice et elle était le bon choix pour incarner Blanche Neige.

Charlize Theron en Reine Maléfique

Concernant Charlize Theron et son rôle de Reine Maléfique : « Elle a trouvé comment jouer ce personnage de manière très moderne, réaliste et noire, ancré dans la réalité. Ce n’est pas la reine d’Alice aux Pays des Merveilles, ce n’est pas ce genre de film. Elle l’a jouée d’une manière très perturbée, en tant que personnage qui doit désespérément trouver un cœur parce qu’elle a besoin de vivre pour toujours. Elle est déterminée à ce que le monde ressente sa douleur et rien ne l’arrêtera. Elle est poussée par une sombre machination. Elle est aussi incroyablement blessée et incroyablement fragile sous les apparences. C’est une performance incroyable. »
Il confie également que les personnages ont des histoires passées et que chacun a perdu quelqu’un. La Reine a perdu sa famille et sa tribu, les nains ont perdu leur peuple, le chasseur a perdu sa femme, quant à Blanche Neige, elle a perdu son royaume, ses parents et l’amour du peuple. Chacun gère ses deuils à sa manière et essaie de se reconstruire.

Contes de fées à la mode

Sur la mode des contes de fées : « Les choses sont cycliques, elles viennent et repartent. Il y a beaucoup de films de superhéros. Les gens cherchent toujours quelque chose qu’ils connaissent que ce soit un comic book ou un conte de fées. C’est le moment des contes de fées. Quand il y en a un qui fait de l’argent, tout le monde monte dans le train. Alice au pays des merveilles en est le commencement. » Pour lui son film est complètement différent d’Alice puisqu’il est plus réaliste, plus médiéval.

Quant au film de Tarsem Singh il est complètement différent du sien. Celui-ci est une comédie. Pour Sanders, il y a de la place pour les deux et il espère que les deux auront du succès et que les gens iront voir les deux. « Les gens adorent dire : « Oh, Hollywood fait deux films sur le même sujet, ils sont trop bêtes. » Alors tout le monde en parle et je pense que ça aide pour la visibilité des projets. » Cela étant dit quand on lui demande s’il ira voir l’autre film, il répond : « Je ne sais pas. »

Rupert Sanders confirme donc que les deux films sont très différents l’un l’autre, le sien étant beaucoup sombre, plus réaliste que son « concurrent » qui est plus dans la comédie et la dérision.

Crédits photos ©Universal  Source : Collider

Partager