Brooklyn Nine-Nine signe une seconde saison tout aussi excellente que la première. Attention spoilers.
Il va y avoir du changement au 99ème commissariat de Brooklyn. La saison 2 de Brooklyn Nine-Nine se termine sur un grand cliff-hanger : Le capitaine Holt est transféré et quitte le Nine-Nine. Un départ choquant et manigancé par sa nemesis Madeline Wunch. Ce personnage récurrent est un excellent ajout à cette saison. Le duo joué par André Braugher et Kyra Sedwick a été l’une des idées les plus brillantes de cette saison, toutes séries confondues. Les deux acteurs forment une des rivalités les plus hilarantes à suivre de la télévision américaine du moment, de grands moments d’humour sont présents à chacune des apparitions de Wunch. Mike Schur et son équipe ont aussi résisté à la tentation de trop jouer avec ce duo. Ainsi, chacune des apparitions des Sedwick est spéciale et se savoure d’autant plus.
La question maintenant est qui va remplacer Holt ? L’épisode final s’arrête avant de découvrir le visage du nouveau chef de cette équipe bien particulière mais si attachante. Même les scénaristes ne le savent pas encore, ils ont une liste d’acteurs de quatre pages pour le rôle.
Jamy
Autre retournement de situation de cet épisode final : Amy et Jake échangent non pas un, non pas deux mais trois baisers, dont un qui n’est pas sous couverture. Leur relation est toujours très drôle, et l’évolution très bien amenée. Ils ont chacun grandi de leur côté avant d’en arriver là. Le Cerveau espère que la prochaine saison les verra ensemble, et non pas oublier, ou tenter d’oublier cet échange de salive dans la salle des archives qui n’était pas totalement professionnel. Il sera certainement très drôle de voir ces deux là tenter de construire quelque chose et d’évoluer ensemble. Cependant, s’ils décident de tenter d’ignorer, les situations que cela peut créer peuvent elles aussi être hilarantes. Andy Sandberg et Melissa Fumero sont bons dans les deux registres. Fumero excelle surtout quand elle joue la gêne et l’embarras de son personnage, arrivant à faire rire de son personnage sans jamais de méchanceté ou condescendance.
Si Jack, Amy et Holt sont sans conteste les stars de Brooklyn Nine-Nine les autres personnages ne sont pas en reste. Tous ont bien évolué cette saison et tous ont offert des moments de rires immanquables. Rosa est celle qui a évolué le plus, et devient de plus en plus complexe. Sous ses airs de dure à cuire qui ne veut surtout pas d’attaches ni montrer ses émotions, se cache une femme qui pleure pour le final de Gilmore Girls, tombe amoureuse du neveu du capitaine et est une véritable amie pour les autres. Un personnage superbement interprété par Stephanie Beatriz qui mériterait un Emmy.
La seule déception de la saison vient de Scully et Hitchcock. Toujours aussi drôles dans leur maladresses, idioties volontaires et stupides moins volontaires, leur passage en personnage régulier pour cette saison deux ne leur a pas vraiment donné beaucoup plus à faire. On espère que pour la saison 3, les deux personnages seront plus utilisés.
L’épisode a aussi d’autres moments très drôles, qui représentent très bien la série, comme la fin de la pauvre machine à friandises, qui à droit à un vibrant hommage (R.I.P Vending Machine, tu nous manqueras), les commentaires in petto de Jake durant le discours d’adieu de Holt, très émouvant. Et où on retrouve un Holt très ému (ça voix déraille un peu pendant deux secondes et demi). Sans parler des répliques cultes et insultes très originales qu’invente la série pour mieux passer sous le radar de la censure des networks.
Superbement jouée et réalisée, avec beaucoup d’humour même dans les gags les moins originaux mais toujours bien exécutés, et des personnages attachants, la saison 2 de Brooklyn Nine-Nine confirme que la Fox tient là une comédie à ne pas rater.
Crédits Images : ©Fox
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