American Horror Story Apocalypse : C’est la fin du monde ! (critique)

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4.0

Critique du premier épisode de American Horror Story Apocalypse qui dévoile que c’est la fin du monde. Spoilers.

American Horror Story est de retour avec sa saison 8 intitulée Apocalypse. Et comme son nom l’indique, c’est bien l’apocalypse dans ce premier épisode. C’est la fin du monde, du moins, du monde tel qu’on le connaît.

C’est clairement le début de la fin. Très rapidement, les créateurs de la série, Ryan Murphy et Brad Falchuk, qui ont écrit l’épisode, mettent la terre à feu et à sang avec un missile nucléaire qui détruit Los Angeles et le reste des Etats-Unis en un temps record.

Ce qu’on savait sur cette saison 8 avant qu’elle ne commence, c’est qu’elle serait un cross-over entre les saisons 1 (Murder House) et 3 (Coven). Mais dans ce premier épisode, les fantômes et les sorcières manquent à l’appel. Pour l’instant, ce premier épisode de saison met en place les nouveaux personnages et cette histoire de missile nucléaire qui a décimé la planète.

Introduction des personnages

Certaines personnes vont être “chanceuses” et échapper à l’explosion. La riche Coco St. Pierre Vanderbilt (Leslie Grossman), fille d’un milliardaire, possède un avion privé qui va la mener dans un lieu sécurisé, Outpost 3. Et elle n’est pas seule puisqu’elle amène avec elle son assistante Mallory (Billie Lourd), son coiffeur Mr Gallant (Evan Peters) et sa grand-mère Evie Gallant (un rôle taillé pour Joan Collins). Au grand malheur de son mari Brock (Billy Eichner), elle le laissera derrière puisqu’il n’est pas arrivé à l’avion à temps.

Mais Coco et compagnie ne sont pas les seuls à être accueilli au Outpost 3. Un jeune homme nommé Timothy Campbell (Kyle Allen) et une jeune femme du nom d’Emily (Ashley Santos), ont été sélectionnés par une mystérieuse organisation nommée la Coopérative. Aussi présents dans le refuge : Dina Stevens (Adina Porter), une présentatrice télé et le couple Andre (Jeffrey Bowyer-Chapman) et Stu.

Tout ce beau monde va être accueilli par Wilhelmina Venable (Sarah Paulson), leader de Outpost 3 et son bras droit, Ms Meade. Ces deux femmes tiennent les lieux d’une main de fer avec des règles très strictes. Il y a deux classes de citoyens dans l’abri avec les Violets qui sont l’Elite et les Gris qui sont les servants dans ce monde post-apocalyptique.

Connexion à Coven et Murder House

Même si on ne voit pas encore les anciens personnages, des connexions avec les saisons 1 et 3 commencent déjà à se faire sentir. Dans cet épisode intitulé The End, seul un personnage est de retour et il a bien grandi. On découvre en effet Michael Langdon (Cody Fern), le bébé Antéchrist de Vivien et Tate dans la saison 1. Ce dernier est adulte et il fait déjà froid dans le dos. Il est présenté ici comme un représentant de la Coopérative.

Dans la saison 1, la médium Billie Jean (Paulson) avait prédit que l’antéchrist reviendra et que le monde arrivera bientôt à sa fin. Tout est connecté. Et il semble que des fantômes soient présents puisque quand Timothy sort de la douche, on peut voir le nombre diabolique 666 sur le miroir et une voix murmure “attention”.

Est-ce l’un des fantômes de la maison du meurtre qui tente de le prévenir de quelque chose ? C’est Possible. C’est aussi peut-être le diable qui essaie de le corrompre. Il y a une certaine vibe Adam et Eve avec Timothy et Emily et cette histoire d’ADN spécial qu’ils ont, est clairement intrigante. Et on notera que Lee de Roanoke avait une fille nommée Emily qui a disparue. Est-ce la même Emily ?

En ce qui concerne la connexion à Coven, il est possible que l’assemblée de sorcières soit derrière cette organisation mais il est trop tôt pour le dire. Ce n’est qu’une prédiction mais on sait que les sorcières arrivent bientôt. Outpost 3 est situé dans une ancienne école de garçons, ce qui pourrait bien signifier que c’était une école de sorciers, probablement l’équivalent masculin de l’académie Robicheaux.

Un bon démarrage

Cette nouvelle saison commence vraiment bien et on espère qu’elle sera à la hauteur de ses ambitions. Murphy et Falchuk ont clairement pensé cette saison dans les moindres détails avec tout un tas de références très intéressantes. Les codes couleurs ont leur importance comme le rouge qui symbolise le mal et le bleu qui symbolise le bien. Et le violet est un mélange des deux couleurs ce qui est intéressant.

Le symbolisme satanique est partout avec notamment les chiffres 6 et 9, les chevaux noirs et pleins d’autres détails démoniaques. Ce symbolisme est présent depuis le début de la série et il prend vit plus que jamais dans Apocalypse avec l’Antéchrist lui-même.

Il y a quelque chose d’intéressant dans le nouveau personnage de Sarah Paulson. Ms Venable semble être la patronne des lieux mais il est possible que la situation la dépasse vite. On sait que toutes ces règles strictes qu’elle a mis en place sont fausses, elle fait ce qu’elle veut mais l’arrivée de Michael laisse entendre qu’elle n’a pas vraiment d’autorité. A moins qu’elle soit un Diable au féminin ce qui possible dans cet univers.

On attend vraiment de voir comment tout se mettra en place mais les choses commencent vraiment bien. En regardant ce premier épisode, on a l’impression que les autres saisons avaient vraiment été réalisées avec la saison Apocalypse en tête. Ce premier épisode est très intrigant et montre que l’écriture est vraiment bien agencée. Les attentes sont très hautes, on espère que la saison ne décevra pas parce que Murphy et Falchuk ont la fâcheuse habitude de se perdre parfois en milieu de saison.

American Horror Story Apocalypse commence ce 14 septembre à 22h20 sur Canal+Séries.

Crédit ©FX

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