Star Trek Into Darkness : Revue de presse internationale

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Revue de presse internationale pour Star Trek Into Darkness : la critique est très partagée.

Dans exactement deux semaines, Star Trek Into Darkness sortira dans les salles américaines, un mois avant les salles françaises. Les premières critiques anglophones ont d’ores et déjà été publiées et sont très partagées. Premier bilan.

Les conquis

Variety : « J.J. Abrams règle son phaseur sur « étourdir » avec Star Trek Into Darkness, une suite égale ou même supérieure à son splendide prédécesseur de 2009, qui a rebooté de manière astucieuse le space opera de Gene Roddenberry après le trou noir de Star Trek : Nemesis en 2002. Marqué par une plus grande échelle, et jamais aux dépens de ces personnages si richement humains (et à moitié humains) Star Trek Into Darkness ne va pas là où aucun autre film Star Trek n’est allé, mais y aller est un plaisir immense et si bien mené qu’il faudrait être un Vulcain pour pinailler. »

IGN : « Star Trek Into Darkness, c’est beaucoup de fun et une telle rapidité qu’on a à peine le temps de concevoir une critique qu’on est emporté par le retournement de situation ou la scène d’action suivante. Il y a toujours cette urgence qui rendait le premier film si attirant, ces gros messages optimistes sur l’affrontement entre le bien et le mal dans un monde en guerre.

Finalement, il renforce une franchise ressuscitée. Le film risque seulement –un petit peu plus cette fois- d’isoler ceux qui ont aimé la franchise à ses débuts. La question qu’on se pose, maintenant qu’une nouvelle génération est vouée à aimer ces personnages pour les années à venir, c’est… est-ce que c’est important ? »

Screen Rush : « La montagne russe de Star Trek Into Darkness va vous couper le souffle et une nouvelle fois la compagnie de nos camarades de Starfleet fera rire et pleurer. C’est quand le scénario se dévoile qu’on aura besoin d’activer les boucliers. Quand on pense au nombre de mécanismes derrière une production comme celle-ci (et aux facilités qu’on aurait pu y trouver), on se dit qu’il est temps d’invoquer la loi de Meat Loaf : deux sur trois, c’est pas mal du tout. »

The Guardian : « Il y a quelque chose qui relève d’une conscience du monde dans ce film Star Trek. C’est comme si Abrams et ses scénaristes avaient déduit qu’ils ne pouvaient pas reproduire l’insolence et l’énergie du premier film et avaient choisi à la place de faire un peu grandir leurs personnages.

Tout le monde est un peu plus cabossé, un peu moins naïf. Les gens sortiront sans doute des salles avec moins de jubilation qu’en 2009, mais c’est certainement une concoction habile et exaltante. »

Les mitigés

HitFix : « Si on considère que Star Trek Into Darkness est la treizième partie d’une franchise plus importante, on peut sortir frustré à en juger par les réactions après la projection. Au contraire, si pour vous c’est la deuxième partie d’une nouvelle franchise, il y a des chances de passer un bon moment avec la suite de ce que J.J. Abrams et ses collaborateurs ont commencé avec Star Trek en 2009. »

The Telegraph : « Trois hommes ont conçu le scénario de Star Trek Into Darkness : Roberto Orci et Alex Kurtzman, auteur du précédent film, et Damon Lindelof, co-auteur de Prometheus et Lost. Ils réalisent ici un tour de passe-passe très intéressant. Toutes les failles sont couvertes par des références à des vieux personnages de Star Trek et à des épisodes. On finit par se dire « Attends, une seconde, ça n’a pas de sens… Oh regardez, un Tribble ! » Le génie maléfique de ce procédé fonctionne le mieux dans une salle de cinéma remplie de fans confirmés de Star Trek, qui comme par devoir poussent des cris de joie et applaudissent l’apparition d’un extra-terrestre familier alors qu’un point d’intrigue douteux passe sous leur nez sans qu’ils ne s’en rendent compte. »

Les déçus

Coming Soon : « Bien que le film soit réalisé avec la ferveur et l’intensité d’un parc d’attraction, le scénario, malheureusement, en a précisément les mêmes aspirations narratives. En offrant un n’importe quoi de théorie conspirationniste, Into Darkness finit coincé quelque part entre une métaphore embrouillée  sur les Truthers et un remake avec une intrigue identique à Star Trek : Nemesis, qui est vu comme le pire film de la franchise. »

Hollywood Reporter  : « Après avoir impressionné suffisamment dans ses précédentes réalisations au cinéma  Abrams travaille ici de façon plus étriquée et moins imaginative. Il y a peu de sens de style et aucune note de grâce ou d’envolée de l’imagination.  On sent le dévouement d’un jeune musicien dans un récital qui serait déterminé à ne faire aucune erreur. Mais il n’y a aucune trace d’interprétation créative, de sentiments personnels ou d’ouverture d’ailes artistiques. »

Crédits photo ©Paramount Pictures

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