Final Fantasy X : To Zanarkand
Malgré l’absence de lien tacite entre les différents épisodes, la saga des Final Fantasy a quand même de nombreux points communes qui lient chacun des opus entre eux. Outre les références comme les Chocobos, Cid, Biggs et Wedge, les thèmes sous-jacents comme la toute-puissance de la religion ou la réincarnation continuent à faire la saveur d’une franchise qu’on prend toujours autant de plaisir à redécouvrir. Du moins jusqu’à l’épisode XII. Et encore. En tout cas, la majorité des fans s’accorderont sur le fait que le dixième épisode est sûrement véritablement le dernier 0 garder l’héritage des premiers intact. Un garçon perdu dans le temps, une église brandissant la menace d’un être suprême en cas d’utilisation de la technologie, un chef religieux aveuglé par le pouvoir, la puissance de l’amitié et du sacrifice… Final Fantasy X est clairement un épisode qui mérite l’attention.
Et comme tous les précédents, la musique est composée par Nobuo Uematsu, autre légende du jeu vidéo au même titre que Koji Kondo. Le thème choisi ici est sûrement l’un des plus tristes jamais composé pour la saga des Final Fantasy (le thème d’Aerith mis à part, le Cerveau veut bien accorder ça) puisqu’il symbolise la solitude de Tidus alors que le groupe arrive à Zanarkand, ancienne ville du personnage principal. C’est à ce moment là qu’il est face au fait qu’il a réellement voyagé 1000 ans dans le futur et que toutes les personnes qu’il connaissait sont mortes. De quoi arracher la larmichette à n’importe quel coeur de pierre. Si on oublie la dérangeante scène du rire.
Final Fantasy X : To Zanarkand
Crédits : ©Square Enix
Banjo & Kazooie : Click Clock Woods
Il est très difficile pour le Cerveau de ne pas aborder l’époque Rare quand il s’agit de jeux vidéo. Porté disparu depuis son rachat par Microsoft, le studio anglais avait pourtant fait les beaux jours de Nintendo avec des titres originaux comme Killer Instinct, Donkey Kong Country, Diddy Kong Racing, Conker Bad Fur’s Day ou, celui qui nous interesse ici, Banjo & Kazooie. Jeu de plate-forme / aventure en 3D, le jeu propose au joueur d’incarner un ours, Banjo, et son amie à plumes, Kazooie, partis sauver Tootsie, la soeur de Banjo, des griffes de Gruntilda la sorcière voulant voler la beauté de cette dernière. Les voila donc explorant l’antre de la sorcière et récoltant des notes de musiques et de pièces de puzzle pour débloquer des niveaux fabuleux peuplés de personnages délirants et hauts en couleur avant un combat final épique sous forme de… quizz sur le jeu !
Le Cerveau se permet d’introduire une nouveau cador de la musique vidéoludique en la personne de Grant Kirkhope. Compositeur attitré chez Rare à l’époque, on lui doit beaucoup, musicalement parlant. Notamment ce magnifique thème du dernier niveau du jeu : Click Clock Woods. Divisé en quatre partie représentant chacune une saison, le niveau voit aussi sa musique s’adapter en fonction de la période, inspiration directement puisée chez Vivaldi et ses Quatre Saisons. Donc si on aime le thème de ce niveau, on a la chance d’en profiter dans quatre versions différentes, toutes aussi plaisantes les unes que les autres.
Banjo & Kazooie : Click Clock Woods
Crédits : ©RareWare
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