Breaking Bad
Le deuxième volume de la bande originale de Breaking Bad, composée par Dave Porter, permet de retrouver les musiques qui accompagnent la fin de la série, même si la musique n’a pas une présence dominante dans Breaking Bad. Mise en vente quelques jours avant l’épisode final, cette bande originale contient un certain nombre de titres spoilerisants. Mais on y retrouve l’ambiance avec une musique à percussion, angoissante, sèche, à l’instar du climat d’Albuquerque. Certains sont même très inquiétants et marquent une forme de transe, tels Gas Can Rage, que les connaisseurs sauront parfaitement situer dans la série et qui retranscrit très bien la folie dont il est question.
308 Negra Arroyo Lane, du nom de l’adresse personnelle des White, est un morceau beaucoup plus doux, au xylophone, au piano, à la flûte : ça souligne le contraste entre ce lieu protégé et tous les dangers auxquels Walt s’expose et expose sa famille.
Building a Bomb, réussit avec ses percussions, ses coups lourds et perçants a instaurer un climat de peur et d’effroi chez l’auditeur et spectateur. Dead Freight est totalement dans le même esprit. Il est d’ailleurs le plus long et le plus intéressant des morceaux avec un ton de musique tribale. Les dernières minutes sont intenses, hypnotisantes avec un rythme effréné, avant les dernières secondes. L’album se termine par The Last Hat, titre qui fait clairement référence à la fin de la série. La musique garde cet aspect tribal avec ces percussions, obsédantes. Dave Porter réussit à transmettre le désarroi, l’émotion, dans cette bande originale de Breaking Bad. Les très nombreux fans de la série apprécieront. On regrettera cependant qu’aussi réussie soit-elle, la musique reste dans le même ton tout du long de l’album.
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