Happy Endings revient pour une deuxième saison, après un lancement au printemps dernier et des audiences malheureusement en demi-teinte. La série espère reconquérir le public.
Happy Endings a commencé l’an dernier quand Alex (Elisha Cuthbert) s’est enfuit devant l’autel le jour de son mariage avec Dave (Zachary Knighton). Fréquentant le même groupe d’amis, leurs chemins vont continuer à se croiser après cet événement désastreux. Dans cette deuxième saison, la gêne passée, ils se retrouvent en lune de miel, enfin presque… Le groupe au complet, au début de l’épisode, occupent la chambre d’hôtel !
De vrais amis
Dave et Alex ont encore des problèmes à régler un an après leur séparation et Jane (Eliza Coupe), la sœur d’Alex (et femme de Brad), essaye de les aider. Ils arrivent néanmoins à rester amis. Penny (Casey Wilson), l’éternelle célibataire, a peur de finir vieille fille après s’être acheté son appartement seule, ce qui donne lieu à des gags très drôles comme les chats qui apparaissent de nulle part chez elle ! Max, jaloux du fait que Brad (Damon Wayans Jr.) passe moins de temps avec lui et plus avec ses amis noirs, décide de se trouver un groupe d’amis gays. Le groupe reste extrêmement soudé malgré leurs différents.
Hilarante et rafraîchissante
Happy Endings n’est pas la première sitcom à propos d’un groupe d’amis et ne sera pas la dernière. Elle a beaucoup été comparée à Friends, ce qui est normal vu les similitudes. Mais il faut passer outre les comparatifs et la regarder pour ce qu’elle est. Le cast est impeccable, le groupe est soudé et leur alchimie est parfaite. Le timing comique est d’une incroyable justesse, les dialogues sont hilarants et délivrés du tac au tac. On s’attache très vite à ces personnages. Elisha Cuthbert, qui pouvait être très agaçante dans 24 heures Chrono, est surprenante dans ce rôle. Max (Adam Pally) est le personnage gay le moins stéréotypé qui soit et c’est rafraîchissant. Il s’assume complètement sans pour autant rentrer pas dans une case. Happy Endings est une série qui est en totale adéquation avec son temps. Le fait qu’elle soit filmée à une seule caméra la rend beaucoup plus fluide, lui donne une grande liberté et, surtout, il n’y a pas de rires en boîtes. La série mérite une seconde chance et on est ravis qu’elle ait été renouvelée !
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