Le relaunch de DC Comics est prévu depuis longtemps alors que l’édition des comics est en crise. Pourquoi ? Vieillissement du lectorat, baisse des ventes, développement du piratage par la distribution illégale de fichiers numérisés des comics.
Flash remet les pendules à l’heure
La solution a donc été trouvée dans un Event. Des mini-séries transversales qui touchent toutes les séries de l’univers, dont les deux éditeurs Marvel et DC sont gourmands. Les deux derniers notables de DC sont Blackest Night et Brightest Day. Ils ont renversé l’univers DC tout en l’étendant avec une multiplicité de nouveaux corps de Lanterns.
Actuellement, Marvel est en plein dans Fear Itself, et DC a décidé de mettre en avant Flash, dans sa version de Barry Allen, avec FlashPoint. L’intrigue principale : Barry Allen se réveille un beau matin dans un monde différent et nu de tous ses pouvoirs. Les super héros ont changé. Batman est Thomas Wayne, le père de Bruce, alors que ce dernier a été assassiné. Oui, vous ne rêvez pas : un vieux Batman règne dans une Gotham City. Cette dernière n’est d’ailleurs plus New York mais Las Vegas. Cela ressemble un peu au vieux Biff dans Retour Vers le Futur ! Dans ce contexte, Flash devra remonter jusqu’au responsable de tout ce chamboulement : Reverse Flash. Et si l’univers devrait se rétablir partiellement, un certain nombre d’éléments, d’origines, de costumes, seront modifiés.
Le seul évènement comparable chez DC Comics est Crisis on Infinite Earths qui, en 1985, avait mis fin au désordre engendré par l’existence de multiples terres parallèles et des intrigues parfois complexes.
Spiderman n’est plus Peter Parker !
Si c’est la première fois chez DC Comics qu’un relaunch prend une telle ampleur, aboutissant même à une nouvelle numérotation des numéros, Marvel avait déjà fait la même chose, avec l’univers dit Ultimate. Il modernise les aventures des différents super héros. Cet univers sera justement relancé dès septembre, à la suite d’Ultimate Fallout, un évènement majeur : on y voit l’arrivée d’un nouveau Spider-Man, dessiné par l’italienne Sara Pichelli, qui n’est pas Peter Parker. Tous les titres repartiront sur de nouvelles bases. Nous aurons donc deux relaunchs face à face.
La guerre entre Detective Comics (oui, on en a marre ici de la Distinguée Concurrence, terme créé par Marvel qui est devenu un cliché) et Marvel ne fait que commencer : Marvel a proposé d’envoyer gratuitement aux libraires des numéros avec des couvertures variantes de Fear Itself en échange… de leur invendus de FlashPoint !
Crédits : Marvel Comics
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