Une bande d’irréductibles chercheurs, dans l’université Heinrich-Heine de Düsseldorf, ont planché sur un sujet d’étude original. Ils ont lu en long, en large et en travers les 34 aventures gauloises d’Asterix et ses amis. Et le diagnostic est drôlement tragique. Médicalement parlant, les tomes d’Uderzo et Goscinny sont en réalité de vrais massacres.
Ils sont fous ces gaulois !
Au total, les villageois, imbibés de potion magique, ont provoqué 704 commotions cérébrales, à force de balancer des coups de poings à tout va. Les chercheurs nous parlent de « parésie du nerf hypoglosse », soit de privation temporaire de parole, fortement liée à « l’absorption de potion magique » et à « la nationalité Romaine ». Une étude bien sérieuse qui donne envie de rire. Pourtant, l’heure est grave. Nos amis Asterix et Obelix ont à eux seuls détruit 402 cerveaux. Et chez nous ces choses là sont sacrées.
Plus de peur de que mal ?
Malgré l’aspect dramatique du diagnostic allemand, force est de constater que les victimes s’en sortent généralement bien. Il faut croire qu’un petit saut d’une vingtaine de mètres, après une tatane énergique, c’est pas grand-chose. Si cela reste absolument irréaliste, les chercheurs ne lâchent pas le coup, et annoncent qu’il aurait fallu suivre les victimes sur le long terme. Ça aurait sacrément rafraîchi l’ambiance bon enfant de la BD si les Romains atterrissaient au sol à moitié mort. Un petit crossover avec Urgences et le tour est joué ? Mais bon, puisque les 450 romains, et quelques bandits, pirates ou goths victimes de la fougue gauloise s’en sortent bien, nous sommes rassurés. Alors les chercheurs, à quand la recette de la potion magique ? Parce que ce serait quand même bien plus utile.
crédits photo : Albert-René/Goscinny-Uderzo
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