La dixième saison de Mon Oncle Charlie, qui a débuté hier sur CBS est la nouvelle saison de trop.
Chuck Lorre et CBS ont donné une nouvelle chance à Mon Oncle Charlie, l’an dernier, après le départ de Charlie Sheen en recrutant Ashton Kutcher dont la présence a été un bol d’air frais avec un nouveau personnage, de nouveaux enjeux. Mais ça n’aura pas duré longtemps. Si Walden Schmidt n’est pas un clone de Charlie, tous les autres personnages sont les mêmes. Alan est de nouveau un parasite égoïste capable de passer au stade 1 ou 2 de l’échelle de Kinsey avec Walden, déteste toujours autant sa mère, Bertha toujours sous le charme du remplaçant de Charlie. Le seul à avoir évolué est Jake, qui a rejoint l’armée.
Mêmes gags
On retrouve toujours les mêmes gags présents depuis dix ans et on se demande par quelle justice Jon Cryer a pu gagner une nouvelle fois un Emmy pour son rôle d’Alan Harper qui n’a rien du tout d’innovant. Il joue depuis dix ans un personnage qui n’évolue pas alors même qu’il en a eu plusieurs fois l’opportunité avec au moins une relation sérieuse. Les blagues sont toujours les mêmes : Bertha s’en prend à Alan en demandant ce qu’il deviendra s’il doit déménager, ce dernier demande à sa mère s’il peut au besoin emménager chez elle et elle refuse, etc. Le seul moment vraiment original et drôle est le caméo de Michael Bolton en chanteur invité dans une demande en mariage qui échoue, donnant de la voix pour « When a Man Loves a Woman. » Mais quand le caméo d’une pop star est le seul moment de drôle, c’est mauvais signe.
Mon Oncle Charlie est l’exemple même de la sitcom à bout de souffle. Le changement de casting n’y fait rien. La dixième saison n’est peut-être pas la saison de trop pour Kutcher qui pourrait encore être exploité mais elle est définitivement la saison de trop pour la série.
Crédits photo ©CBS
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