Critique du premier épisode de la saison 2 de The Night Shift, série médicale de NBC.
Hier soir, The Night Shift revenait sur NBC pour sa seconde saison. Après la diffusion de la saison 1 qui avait démarré fin mai 2014, NBC a décidé de diffuser la série médicale en mi-saison et non plus pendant l’été où elle enregistrait des audiences plutôt correctes. Alors est-ce une erreur niveau audience ? Pour le moment la série se maintient mais face à Castle et NCIS Los Angeles, la série a une forte concurrence.
Personnages en évolution
La saison 1 de 8 épisodes a mis les personnages en place et donné le ton rapide et parfois saccadé de la série. En ce début de saison, les choses démarrent assez bien sans être exceptionnelles. Le service de nuit de l’hôpital reprend comme d’habitude. Et comme la série a su le faire dans sa saison 1, on a droit à des situations extrêmes avec une tentative de sauvetage périlleuse en montagne rocheuse ou encore un homme écrasé par un ascenseur. TC (Eoin Macken) est toujours suspendu de son poste après les événements de la saison 1. Mais étant TC, il traîne toujours dans l’hôpital et amène même un patient. Le triangle amoureux et la tension entre TC, Jordan et Scott sont toujours très présents et cela a des répercussions sur leur travail.
Ragosa (Freddy Rodriguez) est devenu un personnage très joyeux. Après s’être fait retirer sa tumeur, il est plus souriant que jamais ce qui est très bizarre pour un personnage qui a passé toute la première saison à être misérable. Bien évidemment, on s’attend à ce qu’il reprenne un peu goût à la vie mais le changement est bien trop radical. On a l’impression que la série tente de prendre une toute nouvelle direction avec ce personnage, un tournant à 180°. Il décide de démissionner de son poste administratif frustrant où tout le monde le déteste et devrait désormais reprendre ses études pour devenir médecin. Il le fera avec l’aide de Topher (Ken Leung).
Les autres personnages, Drew (Brendan Fehr), Krista (Jeananne Goossen), Kenny (J. R. Lemon) et Paul (Robert Bailey Jr.) sont pour le moment en retrait mais leur interaction est toujours présente et ils donnent le ton à l’ambiance de l’hôpital. Le nouveau docteur, Joey Chavez, incarné par Adam Rodriguez devrait apporter un peu de fraîcheur ainsi que l’amie de Jordan.
Bon équilibre
Ce premier épisode de saison arrive à équilibrer les histoires des patients et le développement des personnages principaux. Alors qu’en saison 1, les patients étaient survolé, ce premier épisode trouve du temps pour eux. Après sa percée émotionnelle et la réalisation de ce qui le troublait intérieurement, TC est bien plus calme qu’en saison 1. Il est toujours rebelle mais plus calme. On sent ici un équilibre dans son personnage, comme si les scénaristes avaient décidé de le modérer un peu et de le rendre moins caricatural. Sa relation avec Jordan est toujours aussi électrique puisque les deux n’arrivent décidément pas à rester séparés. Comme en saison 1, cette relation est au coeur de la série. C’est le couple phare mais on espère qu’ils ne vont pas prendre trop de place et laisser les autres en retrait. Au milieu de tous ces drames médicaux et sentimentaux, la série arrive à garder un peu d’humour avec leurs traditionnelles farces et autres pièges qu’ils se tendent entre eux.
La majorité de l’épisode se passe encore et toujours à l’hôpital. Comme pointé dans la critique de la fin de la saison 1, on espère les voir un peu plus en dehors de l’hôpital et plus dans leur vie personnelle. The Night Shift reste une série médicale assez classique avec des histoires de coeur dans un hôpital mais encore une fois, c’est dans ses personnages qu’elle pourra se distinguer et offrir un drame digne de ce nom. La série se laisse regarder facilement (à part si le sang et les torax ouverts vous donnent la nausée). On attend de voir comment ils évoluent et si les scénaristes arrivent à donner une vraie profondeur à The Night Shift qui n’a eu qu’une petite première saison pour installer ses personnages.
Images ©NBC
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