The Great Ectasy of Robert Carmichael
Réal : Thomas Clay, 2005
Le jeune Carmichael s’ennuie dans sa vie d’ado. Il zone avec ses potes dans un petit village moche de la côte anglaise. La télé passe en boucle des images de la guerre en Irak et, lui, en a marre de jouer du violoncelle à l’hospice du coin devant des mamies et des papys en fin de vie. Alors on deale, on fume, on boit, on sniffe, on se pique en séchant les cours. Quand ses copains ont une super idée pour se les changer : faire une virée chez des richards pour s’amuser avec eux…
On a souvent comparé ce film, réalisé par un jeune et qui a fait son petit scandale au festival de Cannes de l’époque, à Orange Mécanique. Autant Kubrick fait le prétentieux par moments et cache la violence sous des effets de style, autant Clay démonte froidement le lent processus qui mènera à un déchaînement extrême. Il lorgne plutôt vers un Ken Loach désinhibé.
Il est vrai qu’en première partie, l’ennui s’installe tellement le film est lent mais c’est pour mieux nous surprendre lors de deux scènes atroces filmées en plan séquence pour mieux nous dénoncer comme voyeurs. Le viol, la torture et le meurtre sont des jeux comme les autres où les participants ne ressentent aucun remord.
The Great Extasy of Robert Carmichael Trailer
Crédits photos : © Droits réservés
Un dossier de Jean Malye
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