Avec les Jeux Olympiques terminés, NBC a profité de la cérémonie de clôture pour faire découvrir au public sa nouvelle comédie Growing Up Fisher. Critique.
Growing up Fisher, c’est l’histoire de la famille Fisher, une famille comme les autres mais pas vraiment avec un père aveugle qui refuse de laisser sa cécité diriger sa vie. Il décide donc de couper des arbres avec une scie, de faire des créneaux pour apprendre la conduite à sa fille ou encore rouler sur la route à vélo avec son fils Henry de 11 ans à l’arrière. Ce qu’il y a de plus fou c’est que la série est basée sur une histoire vraie.
Le Henry adulte (voix-off de Jason Bateman) nous raconte la vie de sa famille. La série commence alors un peu avant le divorce de ses parents. Son père, Mel (l’excellent J.K. Simmons) cachait à presque tout le monde qu’il était aveugle, faisant tout ou presque comme une personne voyante. Avec l’aide de son fils, il était capable de duper les gens à son travail et dans la vie de tous les jours. Henry était en quelque sorte son chien-guide jusqu’au jour où son père prit un vrai chien-guide puisque ses parents ont divorcé et que Mel va devoir vivre seul.
Touchant mais rien d’original
Growing Up Fisher est une comédie plutôt touchante. La sitcom est assez drôle sans être hilarante et la relation père-fils au centre de la série est probablement ce qu’il y a de plus intéressant. Henry a besoin de savoir que son père a besoin de lui et le père fait en sorte que son fils pense qu’il a besoin de lui. Mais au final, même si le père est différent des autres pères de comédies familiales, le fond de la série ne l’est pas tant que ça. Growing Up Fisher reste une comédie à une caméra plutôt classique. C’est un pot pourri de tout ce qu’il se fait ces derniers temps entre The Golbergs pour le côté nostalgique avec le Henry adulte qui nous raconte son histoire, The Michael J. Fox Show pour le côté père différent et la série rejoint toutes les autres où il y a une voix-off.
Personnages sympathiques
Le casting est cependant assez agréable et les personnages sont sympathiques. La série se laisse donc regarder plutôt facilement et semble trouver son rythme vers la fin de l’épisode. Un premier épisode remanié puisqu’après le pilote de présentation, réalisé par David Schwimmer, Parker Posey a été remplacée par Jenna Elfman. La transition entre les deux femmes est plutôt réussie. Même si Posey était bonne dans le rôle de la mère qui tente de retrouver sa jeunesse qu’elle n’a pas vraiment eu, Elfman s’en sort bien. De tous petits changements ont été effectués entre les deux pilotes mais rien de flagrant. Après Dharma & Greg, on attend encore que Elfman ait une nouvelle comédie qui fonctionne.
Ce qui est sûr c’est que Growing Up Fisher est plus solide que Welcome to the Family et pourrait même réussir à faire ce que The Michael J. Fox Show n’a pas réussi à faire : rire du handicap ou de la maladie sans tourner autour et avec tact. Après le premier épisode, on a tout de même envie de revenir pour savoir comment la relation entre Mel et Henry va évoluer et comment la famille va s’organiser après le divorce.
Crédits Images ©NBC
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