Critique du pilote de The Finder, la premier spin-off de Bones, ce soir sur M6.
Walter Sherman est un personnage littéralement brain damaged. Le premier épisode du pilote de The Finder montre tous les éléments de la série. Hart Hanson a choisi le meilleur de ce qui fait le succès de Bones, mis le tout dans un chapeau et tout mélangé. Le résultat en est The Finder : une série de pur divertissement, drôle, avec des personnages attachants. Ça démarre ce soir sur M6 juste après la diffusion de l’épisode de Bones qui les a introduits.
Un spin-off de Bones
Les fans de Bones font la connaissance de Sherman lors de la saison 6 (épisode 19). Booth va le voir pour qu’il l’aide à retrouver un trésor. La série est basée sur la série de romans de Richard Greener The Locator. La Fox a bien évidemment utilisé la méthode du « backdoor pilot » utilisée notamment par CBS : le pilote officieux du spin-off est un épisode de la série originale. On a vu cela avec JAG/NCIS puis NCIS/NCIS Los Angeles, avec les différents Experts et même avec Esprits Criminels. La formule, efficace, n’a pourtant pas suffisamment séduit : sa mi-saison, ce printemps sur la Fox, n’a pas été reconduite pour de nouveaux épisodes en raison de la chute du nombre de téléspectateurs : de 5.5 millions de personnes devant le pilote, la série a chuté à 4.15 millions pour son final. Avec, en cours de saison, une chute à 3.45 millions après une montée en puissance à 8 millions pour le troisième épisode. Des audiences trop irrégulières et trop basses pour satisfaire la Fox.
Les personnages
Suite à un traumatisme au combat, qui l’a rendu littéralement brain damaged, Walter Sherman (Geoff Stults), ancien Marine, vétéran du dernier conflit en Irak, est doté d’une capacité unique : il peut retrouver l’objet improbable ou le plus impossible à trouver qu’on lui demande (sous condition financière évidemment). Il est entouré pour cela de Léo (Michael Clarke Duncan), ami, avocat et homme très sage et l’US Marshall Isabel Zambada (Mercedes Masohn). Cette dernière et Sherman ont d’ailleurs une relation amicale comparable à celle de Booth et Bones. Enfin, presque. Bones et Booth ne sont pas sex friends au début de la série. Pour finir, ils ont à charge une adolescente jouée par Maddie Hasson qui traîne dans leurs pattes, condition de sa remise en liberté et réhabilitation. Traquée par l’inspectrice des services sociaux qui rêve de la remettre en prison.
Une série classique et efficace
Presque tout ce monde vit dans un bar perdu en Floride, appelé à juste titre « le bout de la Terre » (The End of the Earth). La dynamique entre les personnages est efficace, drôle et ils sont attachants. L’intrigue en elle-même est classique : la recherche d’objets ou de personnes totalement insolites. Il ne faut pas chercher bien loin pour les scénarii. Mais le classique de The Finder n’est pas un classique ennuyeux. Au contraire : de la même façon qu’on est fascinés par la ruse de Patrick Jane dans Mentalist, on le sera par celle de Sherman (sans la dimension tragique de la perte d’un être aimé). Dommage que le public américain n’ait pas suivi.
Crédits photo ©Twentieth Century Fox
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